ELECTIONS CANTONALES
Les dessous chics de Sandrine Frih
De notre correspondant Alexandre
Mathieu
Après avoir acquis une notoriété dans
le milieu sportif en tant
qu'assistante de Thierry Braillard
à la Ville de Lyon, Sandrine Frih
franchit le pas et se présente sous la
bannière PS-PRG dans le 7ème
canton. Pas facile face à l'actuelle
maire du 6ème
arrondissement Nicole Chevassus
et du conseiller général sortant
Dominique Nachury, pour celle qui
avoue volontiers ne pas être une « pro
de la politique » !
Ses atouts ? Selon Sandrine, les
électeurs s'intéressent aujourd'hui
plus aux personnes qu'aux idées
politiques. Car comme son modèle
Thierry Braillard, c'est une femme de
terrain, et elle ne cache pas son
ambition : « faire avancer les
idées de gauche à Lyon, et soutenir
Gérard Collomb pour 2007 ». Ce
dernier, ne tarit d'ailleurs pas
d'éloge à son sujet : « C'est du
bonheur de travailler avec elle,
Sandrine, c'est la joie de vivre ! ».
Toujours au sommet de son art
lorsqu'il est en campagne
(électorale), Gégé n'a pas manqué
l'occasion de placer un bon mot sur sa
candidature lors de l'inauguration de
son QG de campagne : « La présence
de Sandrine Frih donnera un coup de
jeune au Conseil Général ; je ne suis
pas sûr que le président soit
mécontent de l'avoir dans son
hémicycle ! ». Après trois ans au
service de la jeunesse et des sports
de la Ville, elle s'est taillée une
réputation de battante et de bonne
vivante. Car les dessous chics de la
politique défilent désormais sur le
terrain !
Du stade de Gerland à la patinoire
place Bellecour, Sandrine est aux
sportifs lyonnais ce que Laurent
Boyer est aux show busines : l'ami
des stars. Ce n'est donc pas un hasard
si le patineur mondain Gwendal
Peyzerat lui a accordé son soutien
pour cette campagne. Appréciée par
tous ceux qui la connaissent,
l'annonce de sa candidature a pourtant
fait des vagues dans le landernau
politique (voir
chronique).
Lyon Capitale s'en est en effet
donné à cur joie dans une
représentation satirique de la
candidate en maillot de bain,
rebaptisée pour l'occasion « Sandrine
Frite ». Ce qui ne l'empêche pas de le
prendre avec philosophie : « J'ai
du mal à comprendre ces attaques.
C'est purement sexiste, c'est ce qui
me dérange... Ils n'auraient jamais fait
ça à des mecs ! ».
Hors le fait d'être une femme - qui
aurait pu être un bon argument en
terme d'image - ne servira pas à grand
chose dans ce canton pour l'heure
encore détenu par la droite. Car face
à elle, mesdames Nachury et Chevassus
n'entendront pas se laisser damer le
pion par une débutante, aussi mignonne
soit-elle !
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