José
Garcia joue au jeu de la vérité !
De
notre correspondant Julien
Souffre-douleur
sur les écrans et jet-setteur à la ville,
José Garcia cache une personnalité plutôt
rusée sous ses faux airs séfarades. Son
ascension vertigineuse dans le show-bizz ne
serait pas due qu'à ses talents
d'acteur...
Celui
qui incarne parfaitement Serge Benamou
roule avec un compteur de 27 films sur
quatorze ans ! Le dernier en date
est « Le Boulet » avec Gérard
Lanvin
et Benoît
Poelvorde.
Un bon rythme de croisière pour le milieu.
A
cela s'ajoute ses expériences télé avec De
Caunes qui lui ouvre les portes d'un
clan très select. La famille Canal
reste un très bon réseau relationnel pour
les ambitieux de la trempe de José. Dans le show-biz
comme à l'écran, notre jet
setter attire la sympathie et l'amitié de
ceux qui l'approchent.
Le
comédien d'origine espagnole naît à Paris
en 1966. Après un BEP comptabilité, il se
lance sur la voie de la comédie. Les cours
Florent lui ouvrent la classe libre chez Huster.
Son tempérament de pitre l'entraîne à
l'école du cirque d'Annie Fratellini.
Pour gagner sa vie, il endosse le rôle de
chauffeur de salle de NPA sur Canal
+. Repéré par Antoine De Caunes, il
devient son collaborateur souffre-douleurs
pendant sept ans jusqu'en 1996. Le but de José
Garcia est de gagner de l'argent et
d'infiltrer le show-biz. Il cherche à
gagner le monde de la télévision et du cinéma.
Il
attaque théâtre et cinéma de front dès
1987. L'acteur se prédispose au cinéma et
prend le temps de se stariser pleinement.
L'année 1996 constitue une année faste
pour l'acteur : « Les démons
de Jésus », « Tout doit
disparaître » et l'exceptionnel
« La vérité si je mens ! ».
C'est ce dernier film qui révèle
l'acteur au grand public. Commence alors la
route de la gloire et de l'argent très
facile pour notre artiste qui en demande
beaucoup.
La
suite, vous la connaissez : « Jet
Set », « la vérité 2 »,
« le vélo ». Sa bonne
humeur et son caractère expansif conviennent
parfaitement au milieu people qui cherche sans
cesse ses leaders. Son meilleur fond de
commerce hors écran réside dans l'amitié
précieuse qu'il a su tisser avec les décisionnaires
de la profession. Notre VRP de la sympathie se
dédouane de ses collègues acteurs en
prospectant les cercles du cinéma.
Certains
le croient séfarade, ce qui irrite notre méditerranéen
qui rétorque chaque fois avec vigueur
« catholique espagnol ! »..
José se retrouve souvent victime du Serge
Benamou si souvent interprété (même hors
tournage).
Il faut pourtant accepter le revers
de la médaille !
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