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Cours
de littérature pour Toussaint Pothin
Bonjour,
Je me permets de vous écrire suite
à l'article référencé
ci-contre (cliquez ici)
qui est égal à lui-même, c'est à dire
excellent...
Pour autant, je me demande s'il n'y a pas
une coquille dans le texte : en fait, je ne suis
pas sûr qu'il s'agisse du tonneau d'Adélaïde
mais plutôt du tonneau des danaïdes...
De la même manière la phrase de
conclusion, chef d'uvre s'il en est,
provient d'un auteur très contemporain en l'espèce
Sylvain Colomer, dans une plaidoirie qui
fera date dans l'histoire du concours de
plaidoirie de l'université Lyon III en français
dans le texte: " Moi je dis que les
miroirs feraient mieux de penser avant de réfléchir
". il faut que justice soit rendu à ce
talentueux auteur.
J'ai recherché sans succès un éventuel
jeu de mots...
Rémi
Hanachowicz, le 20 décembre 2001
Avocat,
Conseiller municipal
PS :
Pour votre parfaite information, je joins à la présente
un bref historique de ce fameux mythe du tonneau
des danaïdes:
Dans
la mythologie grecque, nom des cinquante filles
du roi de Libye, Danaos.
Ayant
dû épouser par contrainte les cinquante fils
de leur oncle Ægyptos, elles égorgèrent leurs
époux durant la nuit de leurs noces, sur
l'ordre de leur père. Lyncée, seul, épargné
par son épouse Hypermnestre, tua Danaos et
massacra les Danaïdes. Celles-ci, aux Enfers,
furent condamnées à remplir éternellement un
tonneau sans fond. Selon une tradition tardive,
après avoir été purifiées par Athéna, elles
se remarièrent avec des Argiens et donnèrent
naissance à la race des Danaens. Eschyle s'est
inspiré de cette légende mythologique dans les
Suppliantes.
Le
tonneau des Danaïdes est devenu une
expression proverbiale pour désigner une tâche
dont on ne peut venir à bout, une source de dépenses
sans fin, une passion insatiable (La haine
est le tonneau des pâles Danaïdes, Baudelaire).
La
réponse de Toussaint Pothin
Un
mot à Rémi Hanachowicz
Me permettra-t-il de
lui dire qu'il fallait lire l'expression "tonneau
d'Adélaïde".
Je
savais, comme je l'imagine la plupart des
lecteurs de Lyonpeople.com, que
l'expression officielle est "tonneau des
danaïdes".
J'avais
voulu faire sourire. C'est raté ! Comme dirait Coluche, qui excellait dans ces approximations :
"Il n'y a pas de quoi être fier comme
un bar-tabac".
La
phase de conclusion ne provient pas de Sylvain
Colomer ; je pense qu'elle est plutôt inspirée
d'une phrase de Pierre Dac ou de Desproges qui,
on l'aura compris, font partie de mes maîtres.
A
suivre, Droit de réponse de la régie
Rosier-Modica...
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