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Le
Courrier des lecteurs
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vos impressions en ligne !
Complexe lyonnais
Cher Mr Engelhard,
Je vous avais écrit il y a quelques temps au
sujet de votre article sur "les lyonnais qui
s'éclatent en vacances". Je cherche mon courrier
dans votre journal ainsi que sur internet en
vain. Quant à votre dernier numéro, il confirme
ce que je pense de ce canard WC : les hôtesses
potiches, pas potiches. Il est vrai que ça
occupe le devant de la scène culturelle et
médiatique lyonnaise !!!!!
L'analyse que j'essaie de me faire de votre
journal me laisse à penser qu'il reproduit
parfaitement le complexe lyonnais face à
l'entité parisienne. Attention, pas de
faux-procès à mon égard, je suis lyonnais eeehhh
bien lyonnais, comme vous Mr Marco (vous
empruntez déjà le surnom de M.O.Fogiel,
première erreur !!!).
Développez un style purement lyonnais mais pas
ce plagiat parisien qui se voit au milieu des
pages de votre journal.!!!! et ailleurs, comme
le "Morning Lyon" sur Espace. eeehh puis, et
j'en finirai avec vous, vous montrez la nuit
lyonnaise sous un angle très restrictif.
J'espère que vos lecteurs ne s'ennuient pas car
j'ai l'impression, à chaque fois qu'un nouveau
numéro apparaît, que l'on m'apporte le "Voici
sauce lyonnaise" avec
des coquilles à toutes les phrases.
Lyon mérite mieux que ça avec les mêmes gens que
vous nous montrer.
Cordialement,
Maxime Noel, le 29 octobre 2002
La réponse de la rédaction
Un pot de colle nommé Noël
Cher Monsieur,
Nous avons habituellement pour principe à
Lyonpeople de répondre à tous nos lecteurs, que
ceux-ci nous tressent des couronnes de fleurs ou
nous balancent des grenades incendiaires. Mais
c’est vrai qu’avec vous, j’ai exceptionnellement
failli à cette élémentaire politesse. Non pas
que je voulusse me soustraire à mes obligations
ou que le pseudo débat que vous engagez me fasse
perdre tous mes moyens. Mais la question que
vous soulevez, nous l’avons déjà traitée X fois
depuis notre création il y a deux ans… Vous
arrivez donc - comme tous les intellos de
pacotille - après la bataille…
C’est la raison pour laquelle je n’avais –
jusqu’à aujourd’hui - pas pris la peine de vous
produire une réponse circonstanciée. Mais, à
l’instar du légendaire bout de sparadrap du
Capitaine Haddock, il devenait utopique
d’espérer me soustraire de vos crampons sans
vous assaisonner une fois pour toutes. Depuis
plusieurs jours vous encombrez ma messagerie
mais pas mon esprit…
Sans rentrer – inutilement – dans votre
rhétorique, il est à souligner qu’il faut
singulièrement manquer de recul et d’insouciance
pour tenir des propos aussi sérieux au sujet
d’une chose qui n’a pas la prétention de l’être.
Comme d’imaginer que j’ai voulu plagier un
animateur de FR3 (et pourquoi pas Arte
pendant que vous y êtes), en « empruntant son
surnom » !
Je vous devine besogneux, au
mieux torturé, installé dans vos certitudes
comme dans vos charentaises… sagement rangées
au pied de votre lit ! Et j’imagine, cher
Maxime, que pour vos proches ce ne doit pas
être Noël tous les jours…
C’est avec cette pensée que je leur présente mes
plus sincères condoléances…
Cordialement,
Marc Engelhard, rédacteur en chef, le 12
novembre 2002
A
suivre, Un Soirée chez Gaston : cela n'a gêné
personne de marcher dans la boue...
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