Le
Courrier des lecteurs
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Doléances
à Toussaint Pothin
Cher
Toussaint Pothin,
Je
me permets de vous faire parvenir le coup de
sang que j’ai eu, à la lecture de votre édito
du 19/02 mais que j’ai ensuite oublié de vous
envoyer. L’esprit trop occupé sans doute à
comprendre ce que vous insinuez... mais la
lecture du bloc-notes du 26/02 et du courrier de
Anne Onyme a ravivé chez moi des ardeurs insoupçonnées.
Merci
Anne d’avoir appliqué votre jolie langue à
éreinter Toussaint Pothin, dommage que cela ne
lui ait pas fait passer ses humeurs....l’âge
sans doute. A ce propos, petite question, chère
Anne, savez-vous à quoi ressemble l’olibrius
?
Qui
êtes vous vraiment Toussaint Pothin ? Une
personne désireuse de faire son intéressante,
en démontrant à chacun que vous méritez bien
votre nom et que maîtrisant relativement la
langue française vous aviez une réelle
vocation de chroniqueur. Et bien vous avez sûrement
raison, sauf que vous ressemblez à un
journaliste, pardon un « journaleux »
qui croit pouvoir se permettre des appréciations
décapantes alors même qu’il ne s’agit que
de resucées médiocres.
Vous
me direz à Lyon, il n’y a pas beaucoup de
vrais journalistes, peut-être. Vous n’êtes
d’ailleurs pas engagé, ni de droite, ni de
gauche, pas de convictions ni d’idéologie,
juste là où se trouve le pouvoir. Flatteur,
juste ce qu’il faut, pour sauver les
apparences tout en laissant supposer que vous êtes
au dessus de la mêlée alors même que vous
seriez bien incapable de vous lancer dans cette
mêlée. La critique est facile, avoir un esprit
critique l’est déjà moins (poncif, je sais).
Mais du haut de votre clocher, cher Toussaint
Pothin, croyez-vous possible de voir autre chose
que votre petit nombril. Il vous fait vivre ? Ce
n’est déjà pas si mal !
En
réalité et vous le savez bien c’est
l’amertume qui m’anime, parce que j’aime
votre style conformiste et bourgeois, mais de là
à sourire de votre éloge à Lyon Mag’
et à Brunet-Lecomte, non franchement,
arrêtez le Get 27, ça vous noie forcément les
neurones... Il apparaît important de critiquer
ceux qui ne paient pas leur facture mais quand
soi-même on prend soin de régler son ardoise régulièrement.
L’investigation des poubelles à l’heure du
tri sélectif... ça doit être la modernité,
façon Lyon Mag’.
Faites-moi
plaisir, je me doute que ce n’est pas votre
genre, mais faites une vraie chronique d’une
personne que vous appréciez vraiment, bien
vivante si possible, une personnalité qui mérite
un regard intelligent et une plume vibrante,
bien sûr personne ne peut dire si celle-ci ne
sera pas un martyr bientôt mais en attendant...
Sinon,
je crains de vous voir abonné à la rubrique
des chiens écrasée ou à la nécro...
D’autant plus que vous tirez bien sur l’ambulance...ou
pire vous risquez de vous transformer en épicier,
vous savez comme Félix Potain, une
coquille est si vite arrivée...
A
propos du bloc-notes du 26/02
Là,
cher Toussaint, vous permettez que je vous
appelle par votre prénom ,vous m’avez étonnée.
Arrêtez donc de faire la vieille ganache car
vous n’avez pas 35 ans c’est évident ! Au
demeurant je trouve cela plutôt charmant et
attendrissant, comme lorsque les petites filles
mettent les escarpins de leur maman...
Si
vous aviez l’âge des sages vous seriez
ironique et juste. Les poncifs du genre, à
propos des politiques « des gens mégalomaniaques
qui rêvent de faire notre bonheur malgré nous »
seraient bannis de votre vocabulaire
journalistique, parce qu’ils ne veulent rien
dire. Vous n’aimez pas les politiques (sauf
quand ils quittent la scène), les journalistes
(surtout pas Ph. C, que personnellement j’apprécie
beaucoup, mais c’est un autre sujet), les
instituts de sondages, les artistes, oh pardon !
les cultureux...En fait, vous n’avez pas la
reconnaissance du ventre et c’est à cela que
l’on reconnaît souvent la jeunesse.
Un
peu de douceur, de souplesse, même un peu de
tendresse vous ferait du bien. Si vraiment vous
êtes cerné par des brutes imbéciles, alors
usez et abusez de votre énergie et mettez toute
l’ardeur nécessaire, je ne doute plus à présent
que vous en ayez, à mieux choisir vos cibles ou
tout du moins à les honorer plus souvent...
Santa
Claus, le 02 mars 2001
A
suivre,
La
mesquinerie ordinaire de Toussaint Pothin...
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