Le Courrier des lecteurs

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La mesquinerie ordinaire de Toussaint Pothin

Imaginons que, guidée par je ne sais quelle frustration, j’envisage de cracher mon venin sur une profession qui ne peut être que la mienne tant je semble la connaître… 

Rêvons que je ne sache pas aligner deux mots sans jouer sur de mauvais effets de répétition et que je crois posséder « une belle langue » (écrite)…

Fantasmons que je trouve un média désireux, pour une net audience, de publier mes états d’âme…

Avouons que je manque de courage au point de signer ces papiers qui se prétendent chroniques…

Reconnaissons que mes mots trahissent les maux de mon âge : l’amertume demeurant ma seule compagne et perdant ma plume comme mes derniers cheveux…

Alors, sur la voie que vous avez tracée, j’adopterai la prose virtuelle pour, comme vous, écrire en 50 lignes ce que je pourrai dire en quelques mots. Vos manières trop

grossières,  Monsieur Pothin, au lieu d’encombrer le cyber espace, pourraient aisément animer un quelconque Café du commerce…

Nullement à vous,

Anne Onyme, le 21 février 2001

A suivre, réponse de Toussaint Pothin...  

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