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4- Quelles relations avec le réseau des villes de Rhône-Alpes ?

 

Intervention Gérard PELISSON

 

Je pense que le maillage urbain de Rhône-Alpes est une immense chance pour Lyon, pour le Grand Lyon, parce que Lyon reste d'une dimension modeste par rapport à certaines grandes métropoles internationales.

 

Ceci étant, quand vous considérez la densité humaine et économique sans parler de la richesse touristique et de la position géographique de cette région, qui est un lieu de passage et d'échange incontournable en Europe, il est clair que c'est une chance immense pour cette région.

 

Il faut donc qu'il y ait ce maillage entre Lyon et puis les villes comme Saint-Étienne, Grenoble, Chambéry, c'est indispensable. Il y a des manifestations internationales, il y a des initiatives, qui ne peuvent avoir un poids à l'échelon mondial, que si l'ensemble de ces villes travaille ensemble. Donc il faut faciliter et intensifier toutes les synergies, il faut que Lyon soit un peu la locomotive, mais il est bien évident que il faut que les villes dont-on parle en tirent également des avantages.

 

Intervention Henri CHABERT

 

Je crois qu'il est évident que la force de Lyon repose sur sa capacité à reposer sur la région, et qu'inversement d'ailleurs, les villes de la région ne peuvent pas se développer sans concevoir Lyon comme véritable métropole. Je crois que cette notion de réseau est une notion tout à fait essentielle, pas seulement d'ailleurs, pour se comparer à Milan ou à Barcelone, ou créer des relations spécifiques, il faut que ce soit une association qui s'occupe du développement des villes en général et qui regroupe dans le monde beaucoup de villes.

 

Ce qui est important c'est que l'on ait une multitude de réseaux, pas seulement avec telle ou telle ville, parce qu'il y a dans le domaine universitaire des réseaux qui sont spécifiques à certaines villes, pas nécessairement à Milan ou Barcelone mais à d'autres villes dans le monde.

 

Je crois que l'on évolue de plus en plus vers des notions de communauté, de réseau, je crois qu' Internet nous incite à vivre dans des communautés différentes, et on sait bien quand on est citoyen, chef d'entreprise, acteur culturel, que l'on appartient à différents réseaux, et bien ce qui est vrai au niveau individuel, doit l'être au niveau de la ville.

 

C'est un monde tout à fait nouveau et ouvert qui s'offre à nous, je crois qu'il faut avoir la possibilité et la volonté de l'explorer en ne restant pas limité justement à une vision fut-elle européenne de notre ville.

 

 

Intervention Bruno GOLNISCH

 

Un vrai réseau de ville, c'est par exemple un échange d'informations et de communications de données, comme l'a dit d'ailleurs M. CHABERT, et ça ne se limite pas forcément à la région de Rhône Alpes, et je ne vois pas pourquoi on aurait une relation plus privilégiée avec Montélimar qu'avec Macon par exemple. C'est pourquoi ce réseau de ville dont j'entends parler depuis plus de quinze ans avec les collectivités et les élus, me parait un peu la bouteille d'encre. Au risque de paraître iconoclaste, j'attends toujours que l'on me dise précisément ce que c'est. Surtout à l'aire d'Internet où vous êtes en communication immédiate avec des sites qui se trouvent situés à 15 000 Km de l'endroit où vous êtes. En revanche je crois que c'est positif surtout dans deux secteurs, il peut y avoir concertation sur les villes de la région Rhône Alpes et d'autres sur un certain nombre de problèmes, et je pense en particulier à la taxe ou à l'aide plus exactement aux entreprises pour l'attaque des marchés internationaux.

 

Je pense qu'il y a un défaut de synergie totale, on parlait par exemple tout à l'heure de Shanghai, il est certain que si la région est jumelée avec Shanghai et que les Chambres de Commerce pour leur part, développent des initiatives qui ne sont pas suffisamment concertées avec Les villes, avec les collectivités locales, c'est certainement très regrettable et il y a une perte d'énergie.

 

Le deuxième aspect est lié à la question des transports, nous avons en commun de fait avec Grenoble le site de Satolas. Ce site de Satolas est essentiellement bien desservi par l'autoroute, le TGV, et l'aéroport international. Et je regrette, en ayant voté la gare, que l'on n'ait pas fait l'effort d'y faire venir des investisseurs français, européen ou extra européen, de préférence dans des domaines qui  n'entrent pas en compétition avec nos entreprises. Je crois que l'on a raté la transformation de l'essai et nous n'avons pas su en faire bénéficier la région.

 

 

Intervention Gérard COLLOMB

 

Je crois beaucoup au réseau des villes pour une raison simple, c'est qu'effectivement dans le contexte de mondialisation où nous sommes, aucune des villes de Rhône Alpes n'a la taille critique pour se positionner au niveau international.

 

Nous ne pouvons commencer à peser que dans la mesure où nous nous allions et nous présentons de manière commune. Cela veut dire qu'il faut mener des politiques communes en matière économique, en matière universitaire, c'est ce qui commence par exemple à se faire dans le domaine des biotechnologies et dans le domaine du numérique, il faut mener des politiques communes pour nous présenter vis-à-vis de l'extérieur, par exemple, ne pas se concurrencer mais agir ensemble à l'étranger pour amener dans toute la région Rhône Alpes un certain nombre d'entreprises.

 

Il faut construire une citoyenneté rhônalpine, ce qui passe par un réseau de communications un peu plus fort, parce qu'aujourd'hui la distance se mesure en temps, et non pas simplement de manière géographique. Et puis c'est construire un certain nombre de partenariats, par exemple en matière culturelle, et je crois que l'on pourrait aller vers des politiques communes entre Grenoble, Saint-Étienne, et Lyon. Nous le faisons et commençons à le faire, et je dois dire que dans cette campagne qui s'engage nous faisons aujourd'hui des réunions communes à Lyon, Grenoble et Saint-Étienne, avec mes amis Michel Destot et Gérard Lindeperg où nous avons toute une partie de notre programme, qui est commune entre les trois villes.

 

 

Intervention Michel MERCIER

 

Les villes de Rhône-Alpes ont besoin de Lyon, et Lyon a besoin également de s'appuyer sur ces villes, et la région Rhône Alpes sans cette armature urbaine, n'a pas de vrai existence. C'est un modèle que d'être capable de nourrir non seulement son propre développement, mais aussi le développement de ses voisins. Travailler ensemble est, je crois, une bonne chose et c'est la base de gouvernement d'une région. Je suis donc très favorable à ce réseau, à ce partage qui coordonne. Ensemble on progresse !

 

 

Intervention Marylène Cahouet

 

 

Je crois que nous nous trouvons un peu dans la même logique de position que pour le thème précédent, à savoir que c'est absolument indispensable que les villes travaillent en coopération. Quel est le but poursuivi, quel est l'objectif, s'agit-il de positionner comme Lyon une ville internationale et à ce moment là de rassembler les potentiels des villes au service de la ville de Lyon, et à ce moment là on voit bien ce qui se passe, c'est un peu dans cette logique que l'on s'inscrit c'est-à-dire que l'on hiérarchise les ville, pour voir celles qui peuvent apporter le plus, et on aboutit à une logique à la fois de sélection et d'exclusion. Alors on sélectionne, c'est-à-dire que l'on met le maximum de moyens sur les points forts de la région, aussi bien en ce qui concerne les activités que les territoires, (activités numériques, biotechnologiques, les territoires en ce qui concerne les pôles d'excellence), mais la contrepartie c'est qu'on abandonne des zones, des quartiers, des villes, des territoires, qui ne sont pas jugés utiles, et que cela se traduit aussi par la diminution, voire la suppression de services publics dans certains endroits, ce qui nuit en définitive au développement social de toute la région.

 

Nous proposons des coopérations entre les villes qui mettent en réseau aussi des complémentarités sur le plan intellectuel, social, économique, culturel, des équipements qui soient répartis dans toute la région, et dans toutes les villes, de sorte que tous les habitants puissent effectivement profiter de la richesse ainsi créée et puissent trouver partout des emplois stables et des services.

 

 

5- Quelles seront vos stratégies budgétaires, notamment en matière de fiscalité et d'investissement ?

 

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