On va finir avec des questions plus personnelles. A l'instar du maire
de Lyon, avez-vous touché à des substances illicites ? Votre dernier
pétard remonte à quand ?
Il y a très longtemps, je l'ai fait entre 68 et 70. On était dans une
époque un peu underground. C'était une façon de voir un peu les choses,
c'était nouveau pour tout le monde. Depuis je n'ai plus rien retouché.
Plutôt journal de 20h ou journal du hard ?
Les deux.
Cuir ou porte-jarretelle ?
Je préfère les jarretelles, je pense que vous ne parlez pas pour moi,
parce que je ne suis ni l'un ni l'autre. Mais en tant que spectateur
j'aurai tendance à dire jarretelle.
Quelle est votre position préférée ?
Celle des câlins, celle qui marche avec la tête et le cur.
Dans un lit ou un ascenseur ?
Les deux, j'espère que j'ai encore la patate pour ça.
Les portraits animaliers
Richard Cocciante ?
Rossignol, car il pense musique 24h/24.
Luc Plamandon ?
Un renard, dans le sens le plus positif, c'est important de le préciser,
car c'est un homme très vif, très intelligent et qui réagit très vite et
qui saisit les situations avec une rapidité incroyable.
Guy Darmet ?
C'est quelqu'un qui est un cur sur pattes, qui a une sensibilité à fleur
de peau. Guy est mon ami, je dirais un animal rare : un panda.
Albert Artiacco ?
Un berger allemand parce qu' il a la force, le côté protectionniste pour
un ami, la discipline et la force d'un berger allemand.
Jean-Pierre Bouchard qui fait tout
pour sucrer les subventions du Transbo ?
Une souris blanche, de laboratoire avec qui on pourrait faire des
expériences, qui ne peut servir qu'à ça, malheureusement.
La question de Jean-Marc Requien
Lorsque vous montiez Notre Dame de Paris, vous avez longtemps fait croire
que vous adoriez le Québec alors qu'en réalité vous vous emmerdiez comme
un rat mort à Montréal. Votre sincérité est-elle toujours éphémère et
intéressée ?
Jean Marc est un
peu gonflé, malgré tout le respect que j'ai pour lui. Je m'en rappelle
encore comme si c'était hier : Il revenait du Québec, et lors d'un dîner,
il me dit : « Je ne comprends pas ce que tu trouves dans ce pays ! »
Je lui réponds : « Il y a un côté que j'aime bien : ils sont très
chaleureux, amicaux. » « Oui, mais tu ne trouves pas qu'ils sont
taillés dans le roc ? » Je lui dis « Oui, c'est vrai ! » Du
coup c'est devenu : il n'aime pas le Québec, il pense comme moi. Je
connais bien Jean Marc, je l'aime beaucoup, je connais bien le personnage,
du coup la patate chaude...
Suite de l'interview
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