NB : petits détails portés à l'attention de la ligue des droits de l'homme. Les chefs d'état major chargés des interrogatoires tiennent à souligner que bien que convoqué sans appel, puis isolé du monde pour des raisons évidente de vérité, tous les interrogés sont néanmoins sortis, jusqu'à ce jour, vivants de cette épreuve. Certes le moment est toujours difficile, l'acte héroïque, mais nos services ont respecté les minima exigés par les conventions internationales.

Le détenu Victor Bosch a donc eu droit à l'égard réglementaire concocté par le camarade chef de cuisine Daniel Ferey :

En prélude : une coupe de champagne Mumm.

Puis un foie gras maison mi-cuit aux pruneaux, pain d'épice et pastilla de chutney à la rhubarbe.

Une brochette de sandre assaisonnée à la sauce periyaki et son bouquet de légumes frais.

Le tout arrosé d'un Condrieu 2002 de la maison Guigal.

Et pour finir : une trilogie de chocolat noir : moelleux, crème brûlée, pressé chocolat noir.

Avant d'être libéré sain et sauf, après les photos d'usage, aux alentours de 01h du matin un Partagas DN4 a été dégusté avec une vodka aux paillettes d'or...
 

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