Vous les avez quittés à quel moment ?
En 1987, après qu’on ait vendu au groupe Lafarge.
A l’époque, quel titre aviez-vous chez eux ?
J’étais le patron !
Franck : Où as-tu monté ces usines ?
La 1ère en Iran, la 2ème au Maroc, la 3ème
elle était à Alcobar en Arabie Saoudite, après je l’ai fait à Olms en
Syrie, au Maroc, deux fois, Abidjan. Ils ne me croient pas !
Franck : C’est ça le Turcas’ tour..
Ensuite le groupe numéro deux mondial Laporte a voulu me racheter.
Que se passe-t-il en 1987 ?
Pour moi c’était terminé ! Je remonte alors une petite société avec un
groupe portugais qui est numéro 1 mondial du liège, le groupe Amorim. Ma
femme est toujours la présidente du groupe Amorim France.
Combien de temps avez-vous travaillé pour cette société ?
Jusqu’au moment où j’ai été élu président de la CGPME, 92/93
Comment avez-vous été élu ?
Il n’y avait personne… Il n’y avait que moi.
A partir de 92, vous vous occupez uniquement de la CGPME !
Mais non, au départ je n’y ai pas cru. C’était un bordel. J’ai cru que
c’était un club comme les Kiwanis et après j’ai vu arriver des dossiers
pour la chambre de commerce, pour les prud’hommes, pour la mairie… Je me
suis dit, c’est pas possible c’est trop !
Au départ vous aviez 20 adhérents et aujourd’hui ?
2 500, plus 8 000 dans la région Rhône-Alpes. Mais pourquoi tu me fais
parler ?
Parce que c’est une interview. Où l’on découvre un François Turcas
inédit !
Pour reprendre votre parcours professionnel. Vous enchaînez sur un
société de négoce de produit pour le bâtiment, BAW. En quelle année
montez-vous BAW ?
En 1994
Et vous en avez abandonné la présidence à votre fils. C’est lui qui a
repris les l’affaire familiale.
Tout à fait.
En quelle année a eu lieu cette passation de pouvoir ?
Il y a deux ans.
Depuis l’an 2000, vous êtes bénévole à plein temps pour la CGPME
Non, rappelle-moi la date que tu viens de me dire ?
En l’an 2000
C’est depuis 92 que je suis bénévole et j’ai payé d’abord avant.
J’ai dit bénévole à « plein temps » !
Je répète. En 92, j’ai déjà payé sur mes deniers personnels, en l’an 2000,
je suis toujours bénévole, et t’as oublié les 8 ans avant !
Non je ne les ai pas oubliés !
Et bien pourquoi tu m’en parles ?
Suite de l'interview
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