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P E O P L E ... Presse
/ LES INTERROGATOIRES à KGB 


 

 

En novembre 2000, Mercier étant malade, la rumeur de votre candidature aux municipales de 2001 s'est propagée dans le microcosme. Avez-vous réellement songé à cette éventualité ou est-ce une invention de journaliste ?

Ce n'est pas une invention de journaliste. Je peux vous dire de manière extrêmement claire que autant 1988 était une affaire compliqué, 1989 une affaire compliquée...
 

Pourquoi n'êtes-vous pas allé à la bataille ? La droite est divisée, vous étiez l'homme providentiel idéal. Vous aviez pourtant de nombreux soutiens comme Daniel Perez...
Je peux vous raconter une petite anecdote et il y a des témoins.

(Son fils décide d'intervenir) Bertrand Soulier : Mais Mercier, il va se planter...
AS : Bertrand, une seconde !

Bertrand Soulier : Il soutient Perben pour sauver son Conseil Général. Il va se planter...
AS : Bertrand ! Attends une seconde ! Ça, c'est la gauche qui parle !

 

Marco : C'est la première fois qu'il y a une manifestation d'intermittents du spectacle pendant un interrogatoire àKGB... (rires)

 

Bertrand Soulier: Perben, je l'ai rebaptisé Monsieur Herzog...

Marco : Pourquoi n'êtes-vous pas allé à la bataille ?
AS : Si mon fils veut bien me laisser finir mes phrases ! Vous ne pouvez pas partir dans une bataille sans soutien politique. François Bayrou décide, dans sa tête, et si moi je commets une erreur en 1988 lui en commet une en 2001 : il pense que Paris est perdu.      

Bertrand
 Soulier: Oui mais Bayrou, autant laisser Perben être tête de liste...
(André se fâche !) Bertrand, laisse-moi finir ! Désolé, si tu ajoutes encore quelque chose, j'arrête l'interview là, ça te va ! Un peu d'autorité paternelle !

 

Marco : Bertrand, je vous demande de vous arrêter !
AS : Je continue ! Bayrou se dit : « Marseille, démocratie libérale avec Gaudin, c'est inévitable. Paris est perdu et par conséquent, je vais garder Lyon. Et il pousse Mercier qui est son trésorier. Et Mercier annonce au mois d'août qu'il est atteint d'un cancer de la prostate. A partir de là, moi je n'ai pas à me prononcer si Mercier doit partir ou ne pas partir ! Au mois d'octobre, Mercier hésite. Il hésite à y aller et Gérald Prévost, dans le Progrès, écrit un article dans lequel il dit : « Si Mercier n'y va pas, cette fois-ci il ne pourront pas éviter la candidature d'André Soulier. » A ce moment là, je suis en Syrie avec Raymond Barre qui  me dit : « Et pourquoi pas ? » La condition déterminante c'est que Michel Mercier s'arrête, ne soit plus candidat !

Bertrand Soulier: Mais alors je vais te dire une chose ! Mercier s'est ennuyé pendant toute la campagne... Il n'avait pas le désir !
AS : Non, mais peu importe... Je crois que la 3ème erreur que j'ai commise, c'est de t'emmener. (Rires)
                        
Bertrand Soulier: Bon, j'vais faire pipi.
AS : C'est ça, va pisser ! Donc, il faut que Mercier s'en aille ! Il est candidat et il a mis au point son truc avec les soutiens nationaux. Et il est en train de négocier avec le RPR et il est le candidat ! Si Mercier s'en va, personne ne peut résister, c'est fini. Alors, moi je ne sais pas si j'aurais fait mieux que Mercier ! Mais à partir de là, j'ai replié les gaules et j'ai dit : «  c'est fini, au revoir, je m'en vais ! » S'ouvre pour moi une période magnifique, je dis pendant 10 ou 15 ans, tant que je ne serais pas gâteux, je vais être à nouveau l'avocat que j'ai été pendant tant d'années. Si vous me demandez si je suis malheureux, je suis heureux !


On va clôturer cette parenthèse politique inachevée...
Non non, laissez-moi finir avant de dire ceci. Joseph Caillaux a été un grand destin manqué. Pierre Mendés France assurément. Raymond Barre, aussi ! Il avait la taille d'être président de la république davantage que d'être premier ministre ou maire de Lyon. Il était fait pour être président de la république. Bon ! Est-ce que ça change quelque chose...

On ne vous croit pas une seconde !
Vous me décevez ! Parce que vous auriez du conclure cette période en disant : « Vous auriez sans doute faite un grand maire pour Lyon ! »  J'aime trop cette ville, pour la ramener à l'ambition... Attendez ! Qui dans 100 ans se souviendra de ceux qui ont été maires de Lyon ?



Suite de l'interview