. P E O P L E ... n e w s
.

LES GENS
LE CARNET MONDAIN
BUSINESS NEWS
WEBCAMS
DERNIERE MINUTE
LES ARCHIVES

. P E O P L E ... s o r t i e
. LES EXPOS
LES SPECTACLES
AGENDA PEOPLE
VOYAGES ET WEEK-END
LES FETES
LE SHOPPING
. P E O P L E ... c l u b
.

ANNONCES

FORUM DE DISCUSSION

COURRIER  LECTEURS 
OL PEOPLE
CORRESPONDANCE
MAILING LIST

. P E O P L E ... a n n u a i r e
. BARS & RESTAURANTS
CARNET D'ADRESSES
LYON LA NUIT
JOURNAUX PERIODIQUES
GUIDES DE LYON
. P E O P L E ... p r e s s e
.

REVUE DE PRESSE
LES RUMEURS

JUSTIN CALIXTE

INTERROGATOIRES KGB
LES GAGS

 

P E O P L E ... Presse
/ LES INTERROGATOIRES à KGB 


 


 

Nul n'est prophète dans son pays... on l'a bien résumé, vous ne l'êtes pas à Lyon mais vous l'êtes encore moins en France puisque la présidence de la République souhaite mettre en place une chaîne d'information internationale alors qu'en France nous avons le siège d'Euronews. Comment vivez-vous cette situation là ?

On la vit avec beaucoup de recul, et avec beaucoup de sérénité...

 

...avec beaucoup de langue de bois aussi ? (rires)

Cher Marco, vous remarquerez que dans ma réponse j'essaie de faire un préambule et après j'explique pourquoi je dis ça. C'est un peu comme l'histoire des réflexes ! Je vais donc vous expliquer pourquoi j'ai utilisé les mots « recul » et «sérénité ». Vous n'êtes pas au courant de tout ! Et sur ce coup-là vous êtes un peu sec mon cher Marco ! (rires) Je vous recommande notamment la lecture du Progrès d'hier...

 

Nico : Je ne lis pas le Progrès !

Vous ne lisez pas le Progrès ! (rires) J'attends de voir quand je lirai Lyonpeople avec délectation au mois de juillet si cette phrase sera incluse ou pas dans cet interrogatoire ! Donc vous avez raté la lecture du Progrès d'hier... Il se trouve que les choses changent sur Lc2i. Tf1 annonce plus ou moins publiquement qu'il n'y croit pas (interview de Robert Namias parue dans le Figaro). Il y a plusieurs effets à ça : le premier, il semble difficile d'allier les forces de Tf1 et de France télévision dans une chaîne comme celle-ci.  Deuxièmement il semble difficile de réaliser la chaîne avec le budget actuel qui est alloué à cette chaîne et qui semble assez insuffisant par rapport à l'ambition qui lui est portée. Enfin il y a eu un changement de gouvernement, comme vous le savez sans doute ! Le Premier Ministre lui-même a toujours été favorable à une option 100% publique.

 

Comment comptez-vous vous faire entendre ?

Ecully est loin de tout et le chemin des mouilles n'est pas le chemin le plus emprunté par la classe politique française ! Donc il semblerait que les choses changent et quand je vous dis que nous suivons ça avec recul et sérénité, on sait nous même que le projet n'est pas encore fait, il y a une chance pour qu'Euronews puisse faire partie de ce projet quoiqu'il arrive et cette chance est d'actualité à ce jour. Il se trouve que si nous devions faire quelque chose on ne le ferait qu'en partenariat avec notre actionnaire principal qui est France Télévision. Nous sommes au service et à la disposition de France Télévision qui sait que nous pouvons développer le projet. Après, je vous conseille de regarder les journaux dans les jours qui suivent, vous verrez qu'il y a quelques personnalités lyonnaises imminentes qui croient beaucoup au projet Euronews et qui vont le faire savoir très haut et très fort.

 

Aujourd'hui, vous dirigez une équipe de 240 permanents, dont 160 journalistes de quinze nationalités différentes. Combien de langues pratiquez-vous ?
(Rires) Aux 140 permanents, il faut ajouter ceux que l'on oublie toujours ce sont les pigistes et les intermittents qui sont au nombre de 100. Alors comme d'habitude je suis très médiocre mais je pratique l'anglais avec beaucoup de peine et je parle à peine allemand qui est ma langue paternelle et voir même maternelle parce qu'il faut savoir que lorsque je suis arrivé à Lyon je ne parlais pas français. Je pense avoir un petit blocage psychologique...

 

Suite de l'interview