On va reprendre la suite chronologique de votre vie après cette parenthèse
désenchantée !
Mais qui me permet de rétablir la vérité
parce que, c'est quand même un peut gênant, encore une fois aussi pour ma
femme. La femme d'un homme publique, ce n'est pas facile, parce que elle
doit... Je lis parfois des choses dans les journaux qui ne me conviennent
pas, parce que j'ai l'impression que ce n'est pas toujours le reflet de
l'idée que j'ai voulu faire passer, mais c'est mes oignons. Mais quand ça
touche des aspects qui impliquent ma vie familiale, et j'en ai une, et j'y
tiens, ma femme le vit mal.
Après vos études, vous avez testé les dures lois du monde du travail ?
Mon premier boulot, ça a été dans une boîte qui s'appelle Mondial
Assistance. Et j'ai démarré dans cette activité comme commercial et je
ne suis pas resté très longtemps. J'ai du rester un an et ça a été ma
première confrontation avec le marché de l'emploi. Ensuite, j'ai navigué
dans plusieurs boulots mais j'ai toujours réussi dans ma vie
professionnelle quand j'ai changé de boulot, à monter les marches. Et de
commercial, j'ai eu des fonctions d'encadrement et des responsabilités de
direction commerciale, de direction générale, de direction tout court,
avant de monter ma propre société il y a huit ans à peu près.
Vous indiquez dans vos documents de campagne que vous êtes « Conseil en
entreprise ». Vous avez votre propre structure ? En quoi cela
consiste-t-il ?
Je fais du conseil et de formation, auprès des entreprises. Mon métier
consiste à intervenir dans les entreprises, sur le domaine du management,
notamment le management commercial, de l'organisation commerciale et de la
vente. Je les aide en tant que conseil, sous forme de coaching individuel
ou sous forme de formations. J'ai en face de moi un certain nombre de
cadres dont je vais optimiser les compétences.
Quels sont vos références sur Lyon ?
J'ai de belles et grosses références, est ce que l'on peut les citer ? Je
ne sais pas si compte tenu de mon activité politique maintenant... ce sont
des entreprise reconnues de grosse taille.
C'est un peu comme se présenter comme consultant... Les mauvaises langues
parlent d'emploi fictif...
Je vais vous donner le nom de mon plus vieux client. Mon plus vieux client, je l'ai toujours. C'est un client que j'ai eu quand j'était
consultant salarié et il m'a suivi. C'est Tefal. Depuis, j'ai eu
l'ensemble du groupe SEB, Calor, Rowenta. Un autre de
mes clients, c'est ABB, c'est l'un des plus gros groupe suédois.
J'ai la Générale des Eaux depuis très longtemps, Renault,
Leroy Merlin...
Donc si je comprends bien, vous avez l'eau à l'il et vous bricolez gratos
le week-end ? C'est ça ? (rires)
Ce serait une bonne idée ! Hélas non, ça ne marche pas comme ça ! Si ça
devait marcher comme ça, ils me demanderaient des rabais sur mes factures
et comme je ne les leur accorderais pas...
On ne trouve pas trace de vous au RCS, excepté comme Contrôleur de
gestion d'un GIE dénommé « Trois huit », domiciliée 8, cours d'Herbouville...
De quoi s'agit-il ?
Alors « trois huit », en réalité, c'est une structure GIE dans laquelle je
suis associé, avec un autre...
En quoi consiste cette entreprise ?
Le GIE en réalité c'est une structure de moyen ou on met, comme dans un
cabinet d'avocat si vous voulez, on met nos moyens en commun, on exploite
un nom commercial qui est le même, c'est le groupe Record Consultant,
et nous avons derrière le GIE un certain nombre d'autres structures,
indépendantes, avec chacun son champs d'exploitation, mais c'est vraiment
comme dans un cabinet d'avocat. Sauf que certaine de ces structures sont
des sociétés SARL, et d'autres comme la mienne, est une structure
profession libérale. Donc moi, je n'ai pas de structure SARL et c'est pour
ça que je ne suis pas inscrit au RCS.
Mais « contrôleur de gestion » ça n'a quand même rien à voir avec votre
activité de « conseil en entreprise » ? Comment vous êtes-vous retrouvé
contrôleur de gestion ?
Cela fait partie des bizarreries administratives. Quand vous
enregistrez un GIE (Groupement d'intérêt économique) et que vous êtes associé avec quelqu'un, vous ne
pouvez pas être associé. Dans la GIE, il y a un président, un contrôleur
de gestion, enfin il y a des titres. Donc, on s'est réparti, on est que
deux, dans ce GIE, à 50/50. Mon associé s'appelle Jean Pierre Rillot.
Et vous êtes trois exactement ? Xavier Moreau...
A non, Xavier Moreau n'y est plus. Il reste Jean Pierre Rillot et moi
même.
Vous l'avez balancé à la Saône ?
Il mène sa vie, il n'y a pas eu de soucis entre nous. Mais il est sorti du
GIE et a monté sa structure ailleurs, en société, tranquillement.
Pourquoi le 8, cours d'Herbouville ?
Quand j'ai constitué mon entreprise, j'étais au 8 cours d'Herbouville, où
je suis resté de nombreuses années, maintenant mon bureau est à la Croix
Rousse. Mais le 8 cours d'Herbouville est un local... Ce n'est pas chez Mahé,
mais effectivement, Mahé est d'un côté de l'Eteloise, et c'est moi qui
suis de l'autre coté.
M Lyon est domicilié à la même adresse ?
C'est bien possible oui. Mais je n'apparais à aucun moment dans les
affaires de Christophe Mahé. Christophe Mahé n'apparaît à aucun moment
dans mes affaires, par contre, c'est un bon copain et le 8, c'est un immeuble avec plein de
boîtes aux lettres.
C'est comme à Monaco !
Sachant que derrière les boîtes aux lettres, il y a plein d'entreprises.
Et M Lyon, c'est vraiment une entreprise, maintenant, c'est un site
Internet mais c'est vraiment une entreprise.
Suite de l'interview
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