Avez-vous des frères et surs ?
4 surs et 1 frère, je suis l'avant dernier, le 5ème. Sur les 6 enfants,
il y en a deux qui ce sont intéressés à la vie politique, ce qui est déjà
pas mal : ma sur aînée qui à été pendant très longtemps la collaboratrice
de Jaque Toubon et est maintenant élue d'un petit village du Périgord qui
s'appelle Aurillac du Périgord où se trouve le berceau de notre famille.
J'ai une autre de mes surs qui a eu beaucoup d'activités dans sa vie, qui
est très douée pour les relations publiques. Enfin une autre qui est
l'assistante du patron de Monoprix, qui habite à Paris, ensuite j'ai 1
frère qui lui travaille pour Pasteur Mérieux, (qui s'appelle Vincent)
responsable de toute l'Asie. Et puis derrière moi, ma petite sur qui est
anesthésiste à Lyon et qui se prénomme Nathalie.
Enfant, quelles étaient vos relations avec votre père ? On raconte que
vous étiez un adolescent fugueur...
(Surpris) Je n'étais pas fugueur, mais j'étais effectivement un
petit peu rebelle. Oui, j'étais assez rebelle comme pas mal d'adolescents
d'ailleurs ! Et je crois que j'ai su mettre à profit un des principe
défendu par Freud qui est le mythe du héros. Et le héros, c'est celui qui
dit « merde » à son père. Heureusement, j'entretiens avec mon père les
meilleures relations du monde, c'est un homme remarquable qui a beaucoup
influencé (je crois comme tous les pères) mon action, et notamment mon
action politique, puisque j'ai un repère en politique, et c'est lui...
Henry Chabert va être content !
Non mais Henry Chabert, on en reparlera après, mais je parle de mon
repère, c'est à dire de ce qui a fait ma base, sur des valeurs
d'intégrité, d'engagement, de travail, de choses comme ça, et ça c'est mon
père. Donc effectivement, j'ai eu des relations parfois compliquées...
Houleuses, on peut le dire !
Ce n'est pas tout à fait le terme, je préfère le terme de rebelle c'est à
dire que, avec toute l'admiration, l'amour que je porte à mon père, je
voulais marquer mon territoire, mon indépendance. Et dire « merde » à son
père, c'est ce que font beaucoup d'enfants, les miens sont en passe de le
faire et
ça va être dur en tant que père. C'est une volonté de marquer son indépendance
vis à vis de l'autorité parentale.
Etudes secondaires et supérieures ?
Mes études secondaires, je les ai faites en grande partie chez les
Jésuites, à St Marc. Quant à mes études supérieures, elle ont été un petit
peu chaotiques...
Vous êtes bachelier ?
Oui, j'ai eu mon bac bien sûr, à Lyon, je devais avoir 18 ans ou quelque
chose comme ça, ou peut être 19 ans... je crois que j'avais un an de
retard. Ensuite, j'ai fait un BTS de gestion pour terminer sur un diplôme,
un IUP de commerce que j'ai eu dans une chambre de commerce, un équivalent
en licence. Ce sont des études supérieures un peu particulières !
Quel était ce diplôme que vous avez eu alors ?
Un IUP de commerce je crois... Un IUP ou un IUT je ne sais plus... Un IPC
pardon ! un IPC qui correspond à une licence, à un Bac+3.
Cancre ou bon élève ?
Je n'étais pas cancre, parce que je n'ai pas beaucoup fait marrer les
copains. Par contre j'étais bon public, j'étais toujours dans les groupes
ou ça rigolait.
Suite de l'interview
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