Vous avez eu deux fils Jérémie et Timothée de votre première épouse. Après
30 ans de mariage, vous vous séparez suite à votre rencontre avec Agnès.
Pendant combien de temps avez-vous joué sur les deux tableaux ?
Ils ne sont pas francs-maçons ! (rires) Je suis quelqu'un qui,
malgré les apparences, est extrêmement fidèle. Cette période qu'on
pourrait qualifier de double vie a été la plus courte possible. Cette
expérience fut difficile d'autant plus que j'ai vécu avec une femme qui
était formidable et que c'est un choix très difficile, une décision très
difficile. Mais qui est forcément... je sais qu'il y a des hommes qui font
du zapping mais moi c'est une chose que je ne sais pas faire.
C'est clair que vous
n'avez pas cette réputation là...
Je vous remercie...
Que font vos fils
aujourd'hui ?
Timothée est en deuxième année de Sciences Po et Jeremy a
eu un parcours un peu atypique puisqu'il a été 4 fois champion de France
et 1 fois champion d'Europe de Skate board. Il a monté une entreprise (une
marque de vêtement de skate board) qu'il a déjà vendue à Salomon. C'est 2
enfants très différents, Jeremy est un homme de passion exclusive, il est
rentré en religion Skate Board et il est resté fidèle à ça.
Votre aîné est donc
rentier ?
Je ne pense pas que l'on puisse dire ça mais oui... Il est meilleur homme
d'affaires que moi en tout cas !
« La Gargotte » est
le lieu emblématique de votre coup de foudre avec Agnès...
C'est quoi la Gargotte ?
C'est dans ce restaurant où avait lieu une réception pour Lyon Capitale
que vous l'avez rencontré ?
Ah oui... je ne me rappelais pas du nom du bistrot !
Un enfant est né en
2000.
Oui, le 11 novembre 2000. J'avais 53 ans.
Est-ce que vous avez mis la main à la couche ?
Oui, bien sûr.
On va voir si vous n'avez pas perdu la main.
(Mick nous fait la
démonstration de ses talents avec l'ours Margueritte) (rires)
Agnès Verizhian,
votre compagne est également la directrice commerciale de Lyon Capitale.
On vous reproche de plus en plus ce mélange des genres...
Je ne m'occupe en rien de la communication de la ville de
Lyon alors je en vois pas ce que l'on peut me reprocher. Appelez le
service communication et ils vous répondront !
Pour le Free VTT, on raconte que vous seriez intervenu personnellement
pour financer sur la cassette de votre délégation cette manifestation
organisée par Lyon capitale. Quel point commun y-a-il entre le VTT et
l'international ?
D'abord, ce n'était pas mon budget, c'était un budget évènementiel qui est
géré par Annie Mesplède. Deuxièmement Lyon Free VTT n'est pas fait par
Lyon capitale, il est fait par une association « Lyon-cyclo » qui touche
la subvention qui n'est pas votée par moi ! C'est une manifestation
sportive à laquelle je m'intéresse puisque sur le plan touristique ça fait
découvrir un Lyon que nous vous ne connaissez certainement pas !
Que répondez-vous à
Etienne Tête quand il affirme dans Lyon Mag que vos fonctions à la mairie
« sont incompatibles avec votre implication professionnelle » ?
Ce qu'il y a de terrible là-dedans c'est qu'on se rend
compte que si vous n'êtes pas enseignant ou fonctionnaire vous n'avez pas
le droit d'être élu. Quand j'ai été élu, j'ai démissionné de mes
différentes fonctions, y compris celle de président du groupe. Je n'ai
plus d'activité dans mon entreprise, parce que je n'ai pas le temps... C'est
un péché originel d'avoir été entrepreneur. Monsieur Tête a peut-être des
velléités ou des manques ! Je ne sais pas mais en tout état de cause, oui
j'ai été entrepreneur, alors mea culpa. Je pense que ce n'est pas parce
que j'ai été chef d'entreprise que je ne peux pas être élu.
Il y a des budgets
qui font aujourd'hui grincer des dents comme le Conseil régional,
l'aéroport de Saint Exupéry... Que pouvez-vous répondre aujourd'hui aux gens
qui vous accusent de mélanger les genres ?
Je ne mélange
pas puisque pour les dossiers sur lesquels ma fonction élective aurait pu
avoir une influence, j'ai demandé à l'agence de n'être présente sur aucun
des dossiers. Nous avions le budget de la SLTC que nous avons abandonné,
perdu parce qu'on aurait pu penser que ma fonction d'élu était
incompatible. Il se trouve que nous avons gagné le Conseil général qui est
une collectivité de droite et je n'y étais pour rien. Nous avons été en
compétition pour le Conseil régional et l'Aéroport qui ont été gagnés par
un jury qui a décidé à l'unanimité les choses. C'est injurieux pour
l'agence, pour le jury qui a décidé, et si quelqu'un a une preuve qu'il la
sorte. Je n'ai pas levé le petit doigt pour tout ça.
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