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P E O P L E ... Presse
/ LES INTERROGATOIRES à KGB 


 

 

J'ai l'impression de vous toucher à cœur ?

Sincèrement c'est insupportable... Oui, vous me touchez à cœur ! L'argumentaire qui est évoqué par ces gens et par Tête en particulier, c'est de dire : « De toute façon, Daclin est élu donc il a une influence sur notre collectivité ». C'est un procès d'intention ! Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise de plus ? C'est injurieux pour l'agence qui a gagné devant un jury de 8 personnes, qui à l'unanimité, semble-t-il, a décidé de confier le budget ! Moi je n'ai pas passé le moindre coup de fil, je ne suis pas intervenu sur ces dossiers... Comment voulez-vous que je sois serein quand on... Traiter quelqu'un de malhonnête, je trouve ça scandaleux quand on a pas de preuve ! Si on démontre quoique ce soit, je démissionne demain ! Mais ce n'est que de la rumeur (...) Ceux qui défendent cette idée, défendent une idée d'une professionnalisation de la politique ! On arrive vers la « médiocratisation » de la profession. Pardon, je suis tendu...

 

Vous avez su tisser au cours de toutes ces années un réseau efficace...

Un magazine pas très professionnel a dit que j'étais un homme de réseau. C'est peut-être une image que je donne, mais non je ne suis pas comme ça ! Je suis un homme qui considère que la relation personnelle et humaine est l'essentiel de la vie. C'est mon père qui m'a appris ça... et surtout que la fonction sociale de l'individu était secondaire par rapport à sa qualité personnelle. J'ai un bon contact humain, j'aime les gens, discuter, débattre... Ce qui m'a amené à avoir beaucoup de copains mais ce ne sont pas des réseaux. Et puis j'ai de vrais amis.

 

L'un d'entre eux a-t-il pris la place de votre ami Patrick Vallençant, alpiniste et fondateur de Degré 7, après sa mort ? Aujourd'hui qui est le meilleur ami de Jean-Michel Daclin ?

Spontanément, je dirais aujourd'hui que j'ai 2 amis très proches : le viticulteur Pierre-Marie Chermette et Jean-Marc Ville qui vit à Cuba et qui est un ami assez proche. Je ne le vois pas souvent parce qu'il est loin... Personne n'a remplacé Patrick.

 

C'est lui qui vous a donné ce goût pour les sports extrêmes ?

Oui il m'a appris ça. Mais ce que je garderai de plus fort chez Patrick, c'était l'amour qu'il avait des conditions dures ! Quand il était en montagne, qu'il neigeait, qu'il y avait du vent, qu'il faisait froid, il devenait magnifique, il adorait ça ! Moi j'ai appris le goût du contact avec les éléments... pour moi c'est une très belle leçon et je continue à avoir ce goût pour la montagne, le vent, même la mer ! J'adore le désert aussi.

 

Denis Trouxe a été nommé président de l'Office de Tourisme. On dit qu'il vous doit ce job. Info ou intox ?

C'est moi qui ai demandé à Denis Trouxe de venir ! D'abord, ce n'est pas un job, c'est une tâche difficile et gratuite. Il ne gagne rien et il y passe du temps ! C'est moi qui lui ai demandé ce service parce que je pensais qu'il n'était pas de la profession donc pas susceptible d'être l'objet de pression de telle ou telle partie de la profession. En même temps, il a dirigé une entreprise et il a une sensibilité culturelle et touristique intéressante. Je pense que c'est quelqu'un de bien, c'est pour ça que je lui ai demandé de prendre ce poste. Mais c'est vrai que c'est à moi qu'il le doit. C'est moi qui lui ai filé ce baigneur pas facile à gérer tous les jours ! Je ne sais pas si je lui ai fait un vrai cadeau...

 

« Il est devenu pédant et cassant ! » a déclaré votre associée Christiane Rossi à notre confrère Lyon Mag. La réussite vous a-t-elle fait tourner la tête ?

Je ne m'en suis pas rendu compte, mais c'est possible... Je voudrais être sur que ses propos sont réels... Parce que je n'ai pas vérifié.

 

Est-ce que ça vous a touché personnellement ?

Non, mais ça m'étonne qu'elle est dit ça, peut-être qu'elle l'a dit parce qu'à une époque, nous nous sommes séparés et les séparations ne sont pas bien faciles. Mais sincèrement je la vois mal dire ça parce que lorsque je la rencontre 2 ou 3 fois par an elle est plutôt sympathique... La prochaine fois que je la rencontrerai, je lui demanderai.

 

Jean Jules Bertin ne vous porte plus dans son cœur. Que s'est-il passé avec vos anciens associés ?

Pourtant j'ai déjeuné avec lui il n'y a pas plus tard que 1 mois et demi ! Mais bon !

 

Est-ce dû à une histoire de gros sous ? Pourquoi réagissent-ils comme ça ?
Je voudrais quand même être sûr qu'ils réagissent comme ça ! Lorsque je les vois, ils ne me disent jamais ça ! Mais Christiane qui était mon associé au quotidien, n'était pas à l'aise dans le fait que l'agence grossisse alors qu'elle voulait se lancer sur Paris dans une structure plus petite donc nous avons fait une séparation de biens. Je lui ai racheté ses parts, elle a gardé les clients parisiens et moi les clients Llyonnais avec qui j'ai redémarré l'agence. Mais c'est vrai que le journal auquel vous faites allusion... Comment s'appelle-t–il ? Ah oui, Lyon Mag ! C'est vrai, j'ai eu les honneurs d'avoir un portrait dans Lyon Mag sans avoir jamais rencontré de journalistes, c'est merveilleux ! C'est donc une étique un peu particulière, et puis ils font dire des choses aux gens qui la plupart du temps ne sont pas nommés ! Sur ces 2 personnes-là, c'est nommé, mais encore fois une fois c'est assez étonnant. De la même manière qu'Yvon Hecht ne me connaît pas alors qu'il est venu dîner chez moi il y a un an !

 

 

Suite de l'interview