Vos frasques (alcoolisées pour la plupart) ont fait
le tour de Marrakech jusqu'à Lyon... Est-ce pour en finir que vous avez
entamé une cure de désintoxication ?
J'ai fait 2 ou 3 cures mais le problème des cures, c'est
très spécial... La première c'était à
la Villa des Roses.
Soyons raisonnable, boire ce n'est pas quelque chose de bien, c'est avoir
une capacité de travail largement inférieure à la normale, c'est être
malheureux le lendemain, c'est se détruire la santé, c'est perdre toutes
les femmes que l'on aime, c'est faire souffrir ses enfants qui vous voient
boire, ainsi que votre propre mère... Boire ce n'est pas une bonne chose !
Quand en avez-vous pris conscience ?
Quand je bois, le lendemain je suis malheureux comme un
chien. Je me dis : « il faut que j'arrête de boire ! » Donc quelle
solution ? Les grands médecins,... il n'y a qu'une solution c'est les cures.
Alors j'ai essayé les cures. Mais les cures je ne reste pas longtemps, je
passe par dessus le mur. Donc, je suis passé par dessus le mur de
la Villa des Roses, et
je suis arrivé dans le premier café et je me suis torché une bouteille de
Bourgogne et « ah quelle est belle la vie ! » (Rires) C'était
extraordinaire ! La solution pour moi, elle passe peut-être, et je pense
qu'elle va passer par là, par Najoua, la femme que j'aime, qui est
présente ce soir, et qui va m'aider à ça.
Où en êtes-vous à ce
sujet ? (à 2 bouteilles de Moët, NDLR)
(Rires) Le comble c'est que je rencontre une
Marocaine en France, je ne pouvais pas rencontrer une Suédoise ! Et je
suis tombé amoureux donc c'est peut-être elle qui va me faire arrêter de
boire, j'en sais rien. Inch Allah !
L'alcool n'est pas
votre unique exutoire. Votre dernier pétard ou votre dernier rail remonte
à quand ?
Jamais de coke de ma vie ! Et le dernier pétard je l'ai
pris il y a 2 mois en arrière et c'était une taffe au Maroc parce qu'ils
ont de la résine de cannabis qui te retourne le cerveau vraiment et ça m'a
rendu malade ! Haut et fort, je suis alcoolique, j'aime l'alcool, mais
haut et fort je n'ai pas touché un gramme de coke de ma vie et il m'est
arrivé de fumer une ou 2 taffes sur un pétard.
Vous passez votre temps
à faire des allers-retours entre Lyon et Marrakech pour gérer vos
différentes affaires. Combien d'hôtesses de l'air à votre tableau de
chasse ?
Une !
Vous l'avez frappée comme Joe Starr ?
(Rires)
Non, sérieux, vous avez eu un souci en avion ?
Racontez nous !
J'ai très peur de l'avion, je ne sais pas pourquoi surtout
que je n'ai pas peur de rouler à
300 km/h dans une belle voiture. J'ai peur de l'avion donc j'ai besoin de
réconfort. Il m'est arrivé un jour que dans une peur terrible dans
l'avion, j'ai trouvé mon réconfort. Je ne peux pas vous en dire plus. (Rires)
Quand vous êtes parti
au Maroc, vous vouliez confier la gérance de vos établissements à votre
fille Julia (18 ans à l'époque). Est-elle aux commandes aujourd'hui ?
Du tout
non ! Julia sera, j'espère, une grande professionnelle de ce métier. Je ne
vois pas ce qu'elle va faire d'autre, elle a mes chromosomes à ce
niveau-là. Elle est sans doute un petit peu trop jeune mais moi mon
souhait c'est qu'elle aille travailler dans 2 ou 3 belles maisons ici et
ailleurs, à Lyon, à Paris ou à l'étranger pour qu'elle apprenne notamment
la cuisine. Et puis après on verra ce que je serai dans 3 ou 4 ans. Elle
est vraiment à même de mener une carrière dans ce métier exemplaire.
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