. P E O P L E lyon_people ... n e w s
.

LES GENS
LE CARNET MONDAIN
BUSINESS NEWS
WEBCAMS
DERNIERE MINUTE
LES ARCHIVES

. P E O P L E ... s o r t i e
. LES EXPOS
LES SPECTACLES
AGENDA PEOPLE
VOYAGES ET WEEK-END
LES FETES
LE SHOPPING
. P E O P L E ... c l u b
.

ANNONCES

FORUM DE DISCUSSION

COURRIER  LECTEURS 
OL PEOPLE
CORRESPONDANCE
MAILING LIST

. P E O P L E ... a n n u a i r e
. BARS & RESTAURANTS
CARNET D'ADRESSES
LYON LA NUIT
JOURNAUX PERIODIQUES
GUIDES DE LYON
. P E O P L E ... p r e s s e
.

REVUE DE PRESSE
LES RUMEURS

JUSTIN CALIXTE

INTERROGATOIRES KGB
LES GAGS

 

P E O P L E ... Presse
/ LES INTERROGATOIRES à KGB 


 

 

Durant votre scolarité au cours privé Anne de Guigné, quel genre d'élève étiez-vous ? Devant à fayoter ou au fond à côté du radiateur ?

On remonte à Mathusalem ! (rires) Rêveuse déjà ! Ça ne me valait pas que des bons points ! J'étais plutôt garçon manqué, je jouais au gendarme et au voleur, j'avais plein de copains garçon, on faisait les 400 coups dans la cour. J'avais une copine fille que j'aimais beaucoup, Sylvie Nicole, sœur de l'expert comptable Tanguy. Elle m'énervait car elle était très bonne élève, elle avait toujours de très bonne note et moi j'en avais d'un peu moins bonne qu'elle. Mais je n'étais pas mauvaise élève du tout !

 

Vous enchaînez au lycée Saint Just jusqu'au BAC que vous obtenez en 1968, l'année où ils l'ont donné à tout le monde...

Voilà c'est ça ! J'ai eu la chance de le passer où j'avais fait ma scolarité donc forcément les murs m'ont reconnu ! (rires) Il paraît que cette année c'est pareil, ils l'ont donné à tout le monde !

 

BAC en poche, vous intégrez Lyon III puis l'Efap. Quels diplômes avez-vous obtenus ?

Une maîtrise de lettres modernes avec un mémoire sur le féminisme chez Louise l'Abbé. En même temps que je passais ma maîtrise, je suis entrée à l'Efap. J'ai fait une année d'Efap où j'ai appris tout ce qui me manquait car j'avais envie de devenir journaliste, ou de faire des relations publiques.

 

En parallèle de vos études, vous faites plusieurs jobs comme hôtesse et comme pionne. Avez-vous usé du martinet sur les fesses de vos élèves ?

Non, j'ai remplacé une copine qui était institutrice en maternelle, et je faisais les études du soir, les pires à 17h quand les petits de maternelles sont épuisés. J'avais des gamins qui étaient absolument adorables. Il y en avait même un qui caressait tout le temps  ma robe, elle était en tricot un peu comme du caviar, un tissu avec des reliefs, et il me disait « je t'aime maîtresse ». Il était mignon ce garçon ! Et puis il y avait des enfants terribles, 2 ou 3, qui faisaient vraiment les 400 coups ! Quand je rentrais de la fac, je les voyais, ils étaient en haut des poteaux de stationnement les mercredis où ils n'avaient pas cours ! Alors oui, j'ai fait un remplacement mais très court.

Mais ce que je voulais raconter et que vous n'avez peut-être pas, c'est qu'en fait je faisais ma maîtrise de lettres donc mon mémoire, avec un professeur qui s'appelait Monsieur Antoniolli, spécialiste de Râblais, il adorait déjeuner, les jolies filles,... Il était très fâché car je lui disais tout le temps qu'à l'Efap j'apprenais des choses concrètes, je me régalais dans l'enseignement que je recevais, et ça lui a donné l'idée de monter la maîtrise d'Info Com... Donc c'est lui a fondé cette maîtrise, un peu à cause de l'élève que j'étais.

 

En 1968, vous faites la connaissance de Jean, encore jeune lycéen. Vous faisiez souvent la sortie des écoles en imper ?

Non, en maillot de bain à Nice ! (rires) Je n'avais pas d'imperméable, il faisait trop beau !

 

C'est à Nice que vous l'auriez en effet rencontré, devant un marchand de glaces... ou devant le Palais de justice. Les versions divergent !

N'importe quoi ! (rires) C'était sur la place du Palais de justice à Nice. Un endroit sublime, où il y a des appartements fabuleux, qui sont occupés par des avocats mais à l'époque c'était la grand-mère d'une de mes amies d'enfance qui avait un appartement là-bas, et j'allais tous les mois de juillet passer 15  jours à Nice avec ma copine. J'adorais Nice, on allait sur la plage de galets, se baigner pas trop loin. On menait une vie de jeunes filles sympa : plage, ciné,... c'était super. Et puis un soir en rentrant de la plage, on allait faire nos courses dans le vieux Nice, on s'est retrouvé devant deux grands gaillards et une fille qui nous attendaient devant la porte de l'allée. Voilà... Une était une copine du lycée et les deux garçons l'accompagnaient. L'un était son petit ami et l'autre était célibataire. 

 

Ça n'a pas été le coup de foudre tout de suite ?

Je trouvais qu'ils avaient l'air sympa !

 

Avez-vous conclu sur la promenade des Anglais ?
(Rires) Ce n'était pas le Festival de Cannes !

 

 

Suite de l'interview