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P E O P L E ... Presse
/ LES INTERROGATOIRES à KGB 


 

 

Un de vos rares échecs est l'OL où votre confrère Clostan a été préféré à votre candidature. Est-ce le fait d'être Stéphanois qui vous joue encore des tours ?

Non pas du tout ! Là je le dis et je le maintiens haut et fort, il y avait la Sodexho et l'Argenson. C'était soit on faisait une association Argenson-Pignol, par contre sous-traitant de l'Argenson pas d'accord ! Je laisse ça à Clostan, ça lui va très bien.

 

Quand il y a match, quelle équipe supportez-vous ?

Lyon !

 

Vous reniez vos origines ?

Oui, car j'ai six places à Gerland en permanence ! Mais je ne suis pas en Jean Jaurès, je suis en Jean Bouin.

 

Vous avez également des velléités dans la restauration mais vous avez (volontairement) raté le Grand Café des Négociants car votre épouse ne voulait pas y aller...

Non, on a fait une offre, mais ça ne convenait pas à Pascal Donat, il manquait 550 000 euros.

 

Vous aviez vraiment envie d'y aller, ou c'était pour amuser la galerie une fois de plus ?

Non, j'ai regardé les bilans et j'ai regardé les résultats, on a fait une offre avec le conseiller juridique et l'expert-comptable en fonction. Effectivement, nous étions l'acheteur, et le vendeur en demandait plus, et il a obtenu plus. J'ai dit à Pascal Donat que c'était bien, c'est notre ami Abidal qui l'a repris, c'est formidable, il a fait l'affaire du siècle. (Rires)

 

On vous annonce sur le Cosmo, le restaurant des Subsistances.

Faux !

 

D'autres projets ?

Oui, nous sommes entrain de nous en occuper... On est sur Shangaï et sur Dubaï ! (Rires)

 

Beaucoup attribuent le succès de votre entreprise à Françoise, votre seconde épouse...

J'en conviens. Je vous l'ai dit tout à l'heure, moi j'ai une tête et des mains intelligentes. J'ai un savoir-faire et une capacité de travail importante, et de voir, et de faire avancer les choses assez rapidement. Par contre, sur les parties administratives, commerciales, bancaires, management des magasins, mon épouse a amené le plus que je n'avais pas trouvé avant. Si on en  est arrivé là, on y est arrivé tous les deux.

 

Comment l'avez-vous rencontrée en 1992 ?

Quand j'ai fait l'inauguration du Printemps car j'avais été choisi pour cette inauguration. Cette fille, je la regardais, elle manageait le magasin très bien. Tout s'est bien passé. Et puis après je me dis : « Cette fille, elle est pas mal, elle a pas de mec ? » alors je vais me renseigner : « Elle est en main ou pas en main ? » (rires). On me dit : « Je ne crois pas ». Le lendemain de l'inauguration, je vais la voir et je lui di s : « Est-ce que vous avez été satisfaite ? » Elle me dit : « oui, c'était parfait ». Je lui fais alors envoyer une grosse gerbe de fleurs pour la remercier, et puis j'ai dit à des gens que je connaissais : « Tu te démerdes pour l'inviter, il faut qu'on fasse quelque chose ». Ils l'invitent dans un restaurant en lui disant : « On viendra te chercher », et puis finalement c'est moi qui suis  allé la chercher en voiture, nous sommes allés dîner au restaurant avec des amis, dans les Dombes. On a commencé comme ça...

 

Vous l'avez choppé dans la caisse ?

Oh non, elle n'est pas si facile que ça ! (Rires)

 

Elle aurait pu faire une très belle carrière à Paris pour le groupe Printemps mais a préféré travailler à vos côtés... Si ce n'est pas de l'amour !

Je crois aujourd'hui c'est bien ce qu'elle dirait !

 

Comment l'avez-vous emballé ? Vous avez été soft ?

Toujours, classe ! Il faut toujours avoir la maîtrise de soi.

 

C'est triste !
Non, mais je ne vais pas te dire ce que je lui ai fait, tu rigoles ! Mais je lui ai tout fait pour que ça lui fasse plaisir et que ça me fasse plaisir également ! Tout le monde était content ! (Rires)


 

Suite de l'interview