Le GPTL et l'ASVEL
sont sur le point d'être vendus. D'après nos informations, c'est Helen
Traiteur qui s'occupe déjà de l'Open 13 qui récupérerait le marché du
grand prix...
Ça me laisse froid... c'est bien, c'est pas bien.
Vous faites dans la
langue de bois ? C'est le nouveau plat en vogue chez Pignol ?
C'est comme une femme quand elle te trompe, bah t'es cocu
et puis c'est tout ! Il faut l'accepter ! (Rires) Si aujourd'hui ça
m'arrive, je ne dis pas que ça me laisse froid mais « Putain c'est con,
c'est dommage ». On passe à autre chose.
On ne peut pas dire
que ce soit la folle entente avec vos confrères même si aucun d'eux n'a
souhaité s'exprimer à visage découvert...
Tous les confrères que l'on a : Grenouillet, Michéa, La Potinière,... ce
sont des gens de qualité. La seule différence est que nous sommes numéro 1
et numéro 7 national, indépendant.
Quel est le CA de la maison Pignol ?
L'entreprise Pignol fait 15 millions d'euros de CA, on a une autre société
qui s'appelle JPS restauration qui fait 4 millions d'euros de CA. Donc en
global, mais ce sont deux sociétés différentes, on fait 19 millions
d'euros.
Pourquoi JPS ?
Jean Pignol Souvignet, c'est une société qu'on avait ensemble. Sans être
fanfaron, aujourd'hui sur Rhône-Alpes on est numéro 1 et on aime toujours
dégommer le numéro 1 ! M. Michéa m'a téléphoné pour savoir si j'étais
d'accord qu'il prenne la présidence, je lui ai dit : « Mais bien sûr, y'en
a qu'un qui pouvait la prendre et c'était toi ». Mais il me dit : « A une
condition, que tu sois présent pendant les réunions, c'est important que
tu sois là, ça crédibilise notre profession ». Donc ils me veulent dans
leur réunion !
Vous êtes le parrain
de la profession ! Vous leur faites peur !
Pas le parrain, mais y'a un certain respect des autres vis à vis de moi.
Ce n'est pas
étonnant. Des réceptions de l'Hôtel de Ville... en passant par l'Auditorium,
les salons professionnels d'Eurexpo, vous raflez tous les marchés...
L'Auditorium on l'a repris y'a 7 ans. Avant c'était la
Minaudière qui s'en occupait avec Philippe Chavent, ils ont arrêté tous
les 2. La direction de l'auditorium est venue nous chercher. Et c'est
Françoise qui a poussé pour qu'on s'occupe de l'auditorium. Personne n'en
voulait, on a repris l'auditorium pendant 3 ans. Un nouvel appel d'offres
au bout de 3 ans, et là 7 candidats pour reprendre l'auditorium derrière
nous. Je lui ai dit : « vous voyez on a fait quand même du bien, vous êtes
venus nous supplier de venir, et 3 ans après ils sont 7 à vouloir
reprendre derrière nous ».
Et Eurexpo c'est quoi le deal ?
Aujourd'hui on est en contrat jusqu'à fin 2007. Au départ,
on avait le Dôme, la Victoria. Monsieur Régis Pelen ne voulait q'un seul
traiteur à l'époque qui traite l'ensemble du parc, il y a eu un appel
d'offre national, on a répondu à l'appel national et a gagné le marché.
Vous l'avez remercié comment ?
Nico : Vous lui avez offert le mariage de sa fille ! (Rires)
Non.
Les cadeaux sont monnaie courante dans votre business. J'imagine que pour
le mariage de sa fille, Carole Dufour n'a pas dû vous payer très cher ?
Elle a payé le prix qu'elle devait payer ! (rires) Vous êtes
chiés !
Suite de l'interview
|