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/ LES INTERROGATOIRES à KGB 


 

Combien de femmes ont compté dans la vie de Francisque Collomb ?
Quand j'étais jeune j'en ai connu bien sûr. Mais quand j'étais jeune... Je connais mes droits et surtout mes devoirs, donc je respecte ceux qui sont avec moi.

De 1968 à 1995, vous siégez comme sénateur au Palais du Luxembourg. Comme tous les Lyonnais, vous en avez profité pour vous encanailler...

Pas du tout. J'avais un petit hôtel où j'allais coucher le soir et après ils m'avaient aménagé un studio où je dormais.

 

Vous étiez sage comme une image ? On a du mal à vous croire ! Il y a prescription depuis...

Mais je ne veux pas dire des choses qui ne sont pas vraies ! Ne me faites pas dire des choses qui ne sont pas vraies.

 

Les soirées coquines avec le sénateur Roland Bernard sont encore dans toutes les mémoires. Est-il vrai que vous alliez le coucher au petit jour ?

Ça c'est vrai... Il était toujours au bar, il trinquait et puis moi j'arrivais et il n'en pouvait plus ! Alors je le prenais et je lui disais : « va te coucher ». Non, ça n'allait pas tellement loin. Je riais quand je le voyais comme ça ! J'étais généreux, je le prenais par le bras et je l'emmenais se coucher.

 

Et vous le bordiez comme un enfant ?

Oh non ! (Rires)

 

Les mauvaises langues assurent que vous auriez mené une double vie dans la capitale. Une famille à Paris la semaine et une autre à Lyon pour le week-end...

Non, ne racontez pas d'histoires ! Les mauvaises langues ça coure les rues !

 

Vous aimiez bien cette vie parisienne ?

J'aimais bien le Sénat. J'avais mon studio là-bas et j'étais très bien. Comme j'étais maire de Lyon, j'avais choisi une place au quatrième étage, dans le bâtiment qui était en face du Sénat, c'était le plus petit studio qu'il y avait.

 

En plus de Paris, vous avez également le béguin pour Vichy. Où vous n'avez pas fait que sucer des pastilles... (Rires)

Oh, c'est calme Vichy.

 

Est-ce qu'aujourd'hui votre cœur vibre toujours pour la gente féminine ?

Ça n'a pas commencé donc pas terminé ! (Rires)

 

Vous avez le cœur fragile... comment va votre santé aujourd'hui ?

Je le saurai dans 48h car je vais voir le cardiologue qui me traite. Il ne faut pas que j'ai d'émotion, il ne faut pas m'embêter ce soir ! Si je lis un article dans votre journal qui ne me plait pas, ça risque de me faire un coup ! Et puis Gilles dira : « c'était de leur faute ! »

 

Cela montre que vous avez la santé. Que faites-vous pour vous entretenir ?

Passer ma matinée dans mon entreprise, voir tous les gens, tous les cadres, mes ouvriers, je sers la main de tout le monde. J'ai deux entreprises à Paris aussi, je n'y vais pas souvent mais quand j'y vais c'est la même chose.

 

 

Suite de l'interview