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JUSTIN CALIXTE

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P E O P L E ... p r e s s e

/ JUSTIN CALIXTE



9 septembre 2002

 

Bis repetita

 

"LYON CITOYEN", qui était devenu bimestriel, histoire de faire des économies, va redevenir mensuel ; ce qui ne changera rien pour la majorité d'entre nous, puisque sa distribution est catastrophique. Ce qu'il y a de bien avec les politiques, c'est qu'on n'est jamais déçu pour ce qui est du conservatisme ringard.

 

 

Le Troux-béant de la Culture

 

Ainsi, la rumeur qui bruissait courant août est confirmée : Gérard Deniaux a pris ses cliques et ses claques, laissant la pauvre dame Stavisky seule aux manettes, face aux difficultés occasionnées par leur gestion du changement aux Célestins. Les abonnés se font de plus en plus rares. On dit même que si Gérard Deniaux est parti, ce serait pour anticiper un limogeage du couple, envisagé par la municipalité qui fermerait purement et simplement les Célestins pendant les travaux. Il se dit que d'autres départs s'annonceraient au Théâtre.

Un qui regarde tout ça avec un petit sourire crispé, c'est Jean-Paul Lucet qui est en train d'écrire un bouquin sur sa longue aventure aux Célestins.

Etonnant qu'aucun journaliste n'ait pensé à l'interroger sur cette descente aux enfers d'un théâtre qu'il avait su animer pendant de longues années. Surtout qu'à lire entre les lignes d'un récent papier dans Le Progrès, il est présenté, avec un certain culot, comme responsable des problèmes que connaît le théâtre aujourd'hui. Comment écrit-on déjà "bouc-émissaire" ?

Il se dit également que les Subsistances pourraient être choisies pour y installer les Beaux-Arts. Ça aurait deux avantages : utiliser de meilleure manière ce lieu rénové à grands frais et qui a du mal à trouver se place ; ça permettrait également de supprimer l'horrible verrue que constitue l'Ecole des Beaux-Arts de la rue Neyret.

Si tout cela devait se confirmer, je ne serais plus le seul à penser que ce pauvre Denis-Aimé Troux(e), promu par les gazettes qu'il sait si bien flatter, était plus fait pour jouer Guignol que les Jack Lang du pauvre ou les écrivains de best-sellers invendus.

 

Enfin, moi, ce que j'en dis !

 

 

Justin Calixte

 

Chronique du 2 septembre

 


 

 

Le café réchauffé c'est terminé

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