La fin des dinosaures
Georges Chapuis fut
sans doute l'un des meilleurs créatifs de la ville - il l'est peut-être
encore . Après une carrière en dents de scie (on est "caractériel" ou on
ne l'est pas), celui qui fit les beaux jours de Jump et de la plupart des
agences lyonnaises, avant de les quitter et parfois d'y revenir, s'en va
de chez Mc Cann.
Les dinosaures qui
occupaient le terrain depuis les années 70, laissent petit à petit la
place aux nouvelles générations. C'est très bien comme ça. N'empêche, je
ne serais pas étonné que Georges Chapuis fasse bientôt reparler de lui. Il
serait dommage de ne pas utiliser un tel talent ailleurs que sur les
terrains boulistiques.
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Les belles gambettes
Si vous aimez voir
de beaux mâles en short, courir au Parc de la Tête d'Or le dimanche matin,
ne ratez pas le tandem formé par les journalistes Chaslot et Arfeuillère.
Leurs jarrets musclés font se pâmer de nombreuses admiratrices.
Les mauvais jours
arrivant, nos coureurs de charme vont sans doute remettre leur bas de
survêtement. Profitez donc de l'été indien pour aller admirer les plus
belles gambettes de Lyon.
Si vous avez de la
chance, vous pourrez voir également Philip, Bideau, Laferrière, et
quelques autres politiques moins sexy mais qui valent tout de même le
voyage.
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Doublet, rangé des voitures ?
Xavier Doublet, que
personne ne peut plus saquer à la Communauté Urbaine, serait en train de
faire des pieds et des mains pour récupérer la Direction de Lyon Parc
Auto, que ça ne m'étonnerait pas plus que ça. Ce qui permettra peut-être à
Quignon de sauver son job.
Encore que ! Il semble lui aussi, ne pas faire l'unanimité auprès des
Directeurs de Services.
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Grosses têtes
Un autre qui agace
beaucoup à la Courly (on dit même que Gérard Collomb commencerait à le
trouver embarrassant), c'est Patrick Bertrand qui s'occupe de superviser
les appels d'offres. L'ex-patron régional du Crédit Lyonnais croit dur
comme fer qu'il n'y a pas un élu pour sauver l'autre. Aussi se montre-t-il
particulièrement suspicieux. "Il est pire que Tête", disent même
certains. A la décharge de Patrick Bertrand, il faut bien reconnaître que
le bordel ambiant qui régnait à la Communauté Urbaine depuis longtemps,
favorisait d'étranges pratiques.
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Art ou cochonneries
L'Intelligentsia
décadente des Pentes, qui aime tout ce qui est crad', conteste la volonté
de Gérard Collomb de lutter contre les tags, sous prétexte qu'il s'agit là
d'Art en même temps que de liberté d'expression.
L'Art en question se
résume à des signes répétitifs, et la liberté d'expression à une
succession de voyelles-consonnes qui ne peuvent avoir de sens que pour un
Slovaque égaré ou pour un analphabète formé par des profs eux-mêmes
déformés par une idéologie suicidaire.
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