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/ JUSTIN CALIXTE



30 septembre 2002

  

 

68, année héroïque !

 

Si 69 fut l'année érotique, 68 fut bien héroïque ou presque.

Olivier Rolin, ancien militant de la "gauche prolétarienne" et, conséquemment, acteur éminent de la "révolution" de mai 68, vient de pondre un magnifique roman. Il se glisse dans la peau d'un "vieux con" qui raconte sa guerre à une jeune fille. Il raconte le conformisme de cette période avec justesse et sincérité, cette drôle d'époque où des pieds nickelés nous faisaient croire que nous vivions dans un état policier et qu'il n'existait des paradis-modèles qu'au Vietnam, à Cuba, au Cambodge ou en Chine. Si vous tentiez une objection, vous étiez catalogué fasciste. Rolin raconte l'histoire de ces rebelles aux petits pieds, de ces tigres en papier, de cette génération perdue qui, malheureusement, aura entraîné la perdition de quelques autres.

Tigre en papier - le Seuil - 18 €;

 

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Petite histoire rigolote

 

La célèbre "Tate Modern" de Londres a voulu tester la crédibilité du public en matière d'œuvres d'art contemporain. Pour ce faire, elle a exposé en plein milieu d'une de ses prestigieuses salles, une corbeille de fruits intitulée "Goûtez donc".

Parmi les commentaires, celui-ci : "Est-ce une véritable œuvre d'art ? Difficile à dire. Et c'est ça qui en fait justement un chef-d'œuvre." "C'est conceptuellement intéressant" renchérissait un autre trou-du-culturel.

Pas un de ces "amateurs" d'art contemporain pour découvrir ou dénoncer la supercherie. Retenons cependant l'auto-ironie (ah ! l'humour anglais) des patrons de la "Tate Modern" qui savent garder quelque distance par rapport à leurs choix tellement subjectifs. Ce ne sera malheureusement pas le cas de nos "ayatollahs" (tiens, ça commence comme Aillagon !) du Musée D'art Contemporain et de la BAC.

 

Plutôt que de perdre votre temps au Musée d'Art Contemporain, foncez voir l'expo d'Armand d'Avril au Musée Paul Dini à Villefranche. L'exposition retrace l'itinéraire d'un des plus grands artistes vivants lyonnais, et présente ses peintures et assemblages tragiques ou drôlatiques. Une pure merveille. Son art est proche de l'art brut, mais tellement maîtrisé qu'il faudrait inventer un autre mot.

Ce maître du hasard décortique, assemble et bricole quelques ustensiles de la vie quotidienne pour nous emmener dans un monde où l'imaginaire de chacun peut se propulser.

Armand Avril. Du 6 octobre au 22 décembre 2002.

 

 

 

Suite de la chronique

 


 

 

Le café réchauffé c'est terminé

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