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P E O P L E ... p r e s s e

/ JUSTIN CALIXTE



23 septembre 2002

 

 

Brunay-Lecompte

 

On me reproche souvent de dire trop de bien de Lyon Mag. Preuve qu'ils ne m'ont pas acheté et qu'il ne sont pas exempts de reproches, je les épingle volontiers.

Dans leur dernier numéro, ils nous expliquent que Christian Philip a réuni une quarantaine d'élus UDF pour éviter que l'UMP s'empare un jour de la ville.

Tout est faux. Cette "réunion" était en fait un dîner improvisé réunissant de façon informelle UDF et RPR.

Philip, non seulement, ne se mobilise pas contre l'UMP mais, au contraire, est pour. Il racole à tour de bras. Pour un peu, Mercier irait.

Le détail qui tue : parmi les convives figurait Alain Bideau, nouvel adhérent de l'UMP. Le stagiaire qui a pondu le papier, l'a confondu avec Georges Bidault. Ça ne nous rajeunit pas.

 

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Rivalta, tête de turc

 

Le pas-rigolo Rivalta, patron du Sytral, a eu le malheur de sortir les résultats d'une enquête trop belle pour être tout à fait vraie.

La rédaction de Lyon Capitale, qui n'hésite pas à illustrer sa une de rentrée avec des faux-vrais-passants, s'est une fois de plus émue et s'est foutue méchamment de la gueule de Rivalta. Celui-ci, qui n'aime pas trop être contesté, l'a mal pris et a sucré tous les budgets pub prévus pour l'hebdo des Pentes.

Ouille, ouille, le malheureux ne sait pas ce qui l'attend. Nos intègres journalistes, qui ne mélangent pas les genres, n'aiment pas qu'on touche à leur portefeuille. Des fois que ça donne de mauvaises idées aux Collectivités locales et culturelles qui achètent des pages de pub à longueur d'année, sans même savoir si le lectorat est au rendez-vous.

Il fallait un coup de semonce pour stopper toute velléité. Rivalta est devenu la tête de turc ; le lynchage est amorcé. Les titres sont repris sur TLM. On promet même une Bugne d'Or au vilain petit canard.

Heureusement qu'on n'est pas à Chicago. L'infortuné Rivalta aurait été retrouvé coulé dans une pile... d'invendus.

 

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Les Célestins en rideau

Le rouge va bien aux Célestins, mais il ne faut pas exagérer.

Si on veut bien se donner la peine de lire le Bulletin municipal officiel, on découvre que Lucet, en partant, avait laissé au théâtre un excédent de 5.000.000 F (762.000 €).

L'année suivante, le couple directorial actuel réalisait un déficit de 4.000.000 F (600.000 €). Ça voudrait dire que nos charmants jeunes gens ont non seulement vidé le théâtre de ses abonnés... mais aussi les caisses. Ça devrait être pire cette année. Ce qui expliquerait non seulement le départ d'un des deux directeurs, mais aussi de quelques autres à ce qu'on dit. Ce qui expliquerait aussi l'envie de Colomb de ne pas monter (comme prévu) un chapiteau de remplacement pendant les travaux, quand ceux-ci démarreront. Ce qui expliquerait également la rage de Lucet qui craint de voir "son" théâtre fermé pendant trois ans. Ce qui expliquerait le livre qu'il nous promet, histoire de remettre les pendules à l'heure.

Bravo en tout cas à nos lyncheurs médiatiques qui ont eu la peau de Lucet. Ils rêvaient sans doute en secret de tuer le théâtre bourgeois.

Nos gardes-rouges de papier, qui pourraient être balayés d'une pichenette si la lâcheté ordinaire n'était pas ce qu'elle est, ont malheureusement de longs jours devant eux.

  

 

Suite de la chronique

 


 

 

Le café réchauffé c'est terminé

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