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Les humeurs de
Justin Calixte
Nostalgie
La semaine dernière,
j'ai revu un vieux film des années 50. Les temps ont bien changé : sous la
pression médiatique, outrés par l'impuissance de la police et,
conséquemment, du gouvernement, les "journaux" - on n'appelait pas encore
ça les médias - mettaient la pression sur des responsables qui, bien sûr,
la reportaient sur les chefs de la police qui, eux-mêmes, houspillaient
commissaires et inspecteurs.
Aujourd'hui, c'est
l'inverse, on sent bien que les policiers et le gouvernement ont envie de
trouver les auteurs de délits, de les arrêter, de les sanctionner ; bref,
de les empêcher de nuire à la société, comme on dit, mais surtout aux gens
qui, comme vous et moi, se plaignent du manque d'efficacité du tandem
police-justice. Les médias, eux, n'en finissent pas - à la différence de
ce qui se passait, disons, avant les années 70 - de critiquer toutes les
mesures destinées à protéger les victimes et à punir les délinquants de
tout poil ; les mêmes journalistes trouvent systématiquement des excuses à
des corporations de fonctionnaires toujours soucieux de ne pas être
dérangés dans leurs habitudes et leur conservatisme confortable. Ne
mettons pas de caméra sur les autoroutes ou dans les rues chaudes,
n'empêchons pas les enfants de faire l'école buissonnière, ne martyrisons
pas les parents déficients, ne donnons pas de moyens aux policiers
(ils pourraient y avoir des bavures), laissons continuer le commerce de la
drogue, etc. etc.
Les plus en pointe
sur le sujet sont le démago Olivier Mazure (France 2) et le
phraseur Guillaume Durand (Europe 1). On nous dit ici et là qu'il
faudrait mettre hors la loi certains hommes politiques, auteurs de propos
disqualifiants. Je me demande pourquoi on ne ferait pas la même chose avec
certains journalistes qui promeuvent le laxisme à longueur de journée. A
se demander ce que ces délinquants du verbe ont derrière la tête.
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Drôle de Monde !
Dans un "Monde"
récent, 12 pages de reportages consacrés à l'Algérie. On nous vante les
progrès et le rôle de plus en plus important joué par ce pays. On se pince
un peu. Ouf ! En regardant bien, on s'aperçoit qu'il s'agit d'un
publi-reportage - un peu comme ce que font les Nuits de Fourvière du
Conseil Général avec Lyon Capitale.
Décidément, Le
Monde (de Colombani) n'est plus ce qu'il était, et le regretté
Beuve-Mery doit se retourner dans sa tombe.
A propos du Monde
toujours, ils viennent de faire alliance avec Le Figaro pour
vendre encore plus de pub. Pire, c'est leur imprimerie qui va imprimer "20
minutes", le quotidien gratuit qu'ils vilipendaient il y a un an.
Comme disait mon
voisin de palier rencontré à Cucuron : "Le monde est petit."
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J'y crois pas !
On me dit que le
Conseil Général de l'Ain aurait intenté un procès contre Catherine
Rolland qui fut sa Directrice de la Communication.
Allons bon ! Voilà
qui pourrait donner des idées à Gégé qui a été tout heureux de la refiler
à l'Ecole des Mines de Saint-Étienne. Dès que j'aurai les résultats du
procès, je vous donnerai des nouvelles car il ne faudra pas compter sur
ses petits amis des médias lyonnais pour évoquer les soucis de la dame,
amenée dans les bagages de Delagorce, quand celui-ci avait eu
quelques soucis avec les comptes du Conseil Régional d'Ile-de-France.
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