Les humeurs de
Justin Calixte
Chronique satirique
du 16 septembre 2002
Croche-pieds pour Gégé
Après le méchant
article de la localière du Monde qui se fout ouvertement de la
figure de Gérard Collomb, le papier de Libération, signé
Olivier Bertrand, la semaine dernière, fait des remous à l'Hôtel de
Ville. Annie Mesplède, qui croyait avoir les journalistes dans sa
poche, est dans ses petits souliers. Il est clair que les grandes
manuvres pour déstabiliser Gégé sont amorcées. Même s'il le sait depuis
longtemps, il voit bien que c'est du côté de ses faux amis que viendra le
danger. Ceux-ci ne l'ont jamais accepté réellement comme leur chef. Pour
beaucoup d'entre eux, il s'agit d'un usurpateur. Pire, d'un traître à son
camp. Ne faites pas remarquer à ces braves imbéciles que, sans lui, ils ne
seraient que de vagues conseillers d'arrondissements, tout juste bons à
faire des moulinets avec leurs petits bras musclés. Ils n'entendent rien.
"Ils se la jouent", racontent certains huissiers.
Gégé a cru
reconnaître quelques adjoints dans le texte d'Olivier Bertrand qui s'est
fait porte-parole des revanchards verts ou socialistes. Nous, à la place
de mamie Roure et de la mère Bonniel-Chaslier, on raserait
les murs. "La Fête de la musique éclatée intelligemment du centre ville
vers les quartiers... une des rares initiatives intéressantes de l'équipe
municipale", dixit Libé, seraient des propos inspirés par
Madame Culture-bis, que ça n'étonnerait personne ; ils mettraient la puce
à l'oreille à un inspecteur stagiaire du Commissariat de Police du 8ème
arrondissement. Tête, quant à lui, continue son travail de sape ;
Muet joue les carpes ; Daclin cherche d'où vient le vent.
Beghain,
barbu, continue son histoire d'amour, Deschamps compte ses sous,
Braillard montre ses limites, Buna et Touraine pansent
leurs plaies, Sylvie Guillaume ne sait plus à quel saint se vouer...
On me pardonnera d'oublier les autres bras cassés qui composent cette
armée qui est bien partie pour finir comme celle de Bugeaud. Vite, une
lanterne pour Gégé !
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Le ministre se défile
Aillagon,
le ministre de la Culture, devait venir deux jours à Lyon pour la Biennale
et le Défilé. Au dernier moment, il s'est décommandé. Au grand désespoir
de "Beghain-la-barbe" ; les mauvaises langues prétendent que Mercier
serait intervenu pour que le ministre ne vienne pas. Comment croire des
choses pareilles ? Il est vrai qu'Aillagon a failli figurer sur les listes
de Mercier aux dernières Municipales. Il est vrai aussi que la droite n'a
pas envie de faire des fleurs à Collomb par les temps qui courent !
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