Les
humeurs de Toussaint Pothin
Le
bloc net du lundi 22 octobre 2001
Le
vent du boulet !
Ça
y est, la guerre est à nos portes. Je ne veux pas parler de celle qui
oppose le "monde libre à Ben Laden", ni de celle qui perdure
entre Palestiniens et Israëliens. Non, il s'agit de beaucoup plus grave.
C'est la guerre à l'Hôtel de Ville après la sortie de Lyon
Citoyen.
Les
premiers coups de feu ont été tirés par ce bon Florent Dessus
avant que Chaslot, dans Lyon Capitale, n'utilise le bazooka
et y aille de sa sonnerie aux morts avec un article
assassin titré "Requiem pour Requien". Ceux qui,
à la Mairie, trouvent incongrue la présence du publicitaire
"catalogué à droite", et qui attendaient leur heure depuis
avril, sont évidemment montés au créneau. Et les tirs croisés ne
manquent pas. On peut se demander si cette situation va durer longtemps. Jean-Marc
Requien (ci-dessus en compagnie de Gérard Angel) sera-t-il le Liepietz
de l'Hôtel de Ville ? Quittera-t-il bientôt la salle de réunion qu'il
squatte trois ou quatre après-midi par semaine ? Vous le saurez au
prochain épisode.
N'étant
pas Lubalin, ni Milton Glaser, ni Gédéon, spécialistes
de la typographie, du graphisme, de la mise en page et autre relookage, je
me garderai bien, à la différence de certains, de prendre parti dans cette bataille
d'Hernani assez grotesque. Surtout que je
risquerais de manquer d'objectivité, Jean-Marc Requien étant,
comme chacun sait, le Business-Angel de Lyonpeople.com.
Vu
les rapports haineux entre Chaslot (rancunier s'il en est) et Requien
(dont le héros de roman préféré - si je m'en réfère à une
interview publiée il y a quelques années - est le Comte de
Monte-Cristo), je serais à peine étonné si les deux ennemis recevaient
de la poudre blanche ou noire dans une enveloppe. En tout cas, on n'est
pas près de voir nos deux protagonistes à la même table.
Par
contre, on en a retrouvé deux à la même table (je ne l'ai pas vu, mais
un copain journaliste m'en a fait part) ; il s'agit de Buna et d'Alain
Chaboud. Voilà qui ferait dresser les cheveux sur la tête d'Etienne
du même nom, s'il en avait (des cheveux) et s'il l'apprenait ; Chaboud
ayant longtemps joué un rôle important et contesté dans l'immobilier
lyonnais.
Un
journaliste a fait scandale l'autre jour au Grand Prix de Tennis en se
faisant virer d'un stand du village, compte tenu de son état d'ébriété
avancé. Pour ne pas lui faire de peine, je ne vous dirai pas son nom.
Pour ceux qui aiment les romans à clefs, sachez que c'est sans doute le
premier Lyonnais à avoir été traité de zozo par Raymond Barre il y a
une petite dizaine d'années.
Deux
qui me font souci, ce sont les sieurs Mercier (ci-contre aux côtés
de Francisque Collomb) et Jamet (deux vieux amis de Chaboud)
qui semblent en pleine déprime. Il doivent compenser en bouffant exagérément.
Ils ont pris au moins cinq kilos chacun. On attend de voir le premier qui
explosera.
Vous
dirais-je que le Grand Prix de Tennis m'a semblé encore plus petit que
d'habitude cette année ? A se demander si on ne devrait pas se contenter
l'année prochaine du Village. Il n'y a que là qu'il se passe quelque
chose.
Vous
dirais-je encore que la cérémonie de remise de Légion d'Honneur à André
Soulier ne manquait pas d'allure ? Visiblement, notre célèbre avocat
goûtait les honneurs qui lui étaient rendus. Son sourire permanent
montrait bien combien il était heureux d'être là. Il y a eu juste un
moment où le sourire se crispa ; c'est lorsque, lui rendant hommage, Gérard
Collomb parla systématiquement (volontairement ou involontairement)
de ses mérites à l'imparfait. Cela avait des allures de "de
profundis".
Vous
dirais-je enfin que le nombre de spectateurs enregistrés par la Biennale
d'Art Contemporain (moins de 50.000 personnes en trois mois, dit-on), et
cela malgré une débauche de publicité, fait que l'on s'interroge de
plus en plus sur la reconductibilité d'un événement qui, manifestement,
ne prend pas... et coûte tellement d'argent.
A
suivre, le
bloc-net du lundi 15 octobre 2001
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