. P E O P L E ... n e w s
.

LES GENS
LE CARNET MONDAIN
BUSINESS NEWS
WEBCAMS
DERNIERE MINUTE
LES ARCHIVES

. P E O P L E ... s o r t i e
. LES EXPOS
LES SPECTACLES
AGENDA PEOPLE
VOYAGES ET WEEK-END
LES FETES
LE SHOPPING
. P E O P L E ... c l u b
.

ANNONCES

FORUM DE DISCUSSION

COURRIER  LECTEURS 
OL PEOPLE
LES CORRESPONDANTS
MAILING LIST

. P E O P L E ... a n n u a i r e
. BARS & RESTAURANTS
CARNET D'ADRESSES
LYON LA NUIT
JOURNAUX PERIODIQUES
GUIDES DE LYON
. P E O P L E ... p r e s s e
.

REVUE DE PRESSE
LES RUMEURS

JUSTIN CALIXTE

INTERROGATOIRES KGB
LES GAGS

 

P E O P L E ... p r e s s e

/ TOUSSAINT POTHIN



 

Les humeurs de Toussaint Pothin 

 

Le bloc-net du 20 mars 2001

 

Mercier était tellement sûr de son succès au 1er tour (il faut se méfier des sondages flatteurs) qu'il avait déjà fait imprimer les cartons d'invitation pour le grand meeting qui devait se dérouler le mercredi 14 mars. Résultat : tout est parti au pilon et nous n'avons pu assister au duplex prévu avec Lacombe en direct de Moscou.

Tant pis, ce sera pour une autre fois.

 

Rencontré la veille du match, Albert Constantin, l'architecte du Stade de Gerland new-look. Fier de lui, il contait à qui voulait l'entendre ses grandes réalisations effectuées pendant son mandat (pardon pour le lapsus, je voulais dire le mandat de Barre) ; emporté par son élan et peut-être avec un minuscule brin d'humour, il se risqua à prétendre que si l'OL faisait un si bon parcours, c'était grâce à son stade. Ego, ego, quand tu nous tiens !

Je me demande si l'architecte préféré de Raymond Barre ne devrait pas faire de la politique.

 

Brève : sur la façade de la permanence de Michel Mercier, un godelureau (peut-être milloniste) avait remplacé le C du patronyme du Président du Conseil Général par un D. Facile et grossier !

 

Entendu un élu UDF qui se lamentait au Café des Négociants de la déconfiture de son parti. "Vous rendez-vous compte, il ne va plus rien rester de l'UDF ; vous vous rendez compte, exit Mercier, exit Mermet, exit Flacher, exit Fulchiron, exit Finas, exit Malher. Il ne reste rien !" Réponse de son interlocuteur : "Vu la liste des laissés pour compte, ça n'est pas très grave ; avant, c'était moins que rien." On nous signale que la fille de l'éditeur CDS Alain Chaboud, devrait être élue dans le 4ème. Allons, l'UDF ne doit pas désespérer, la relève est assurée.

 

"Dîner républicain" l'autre soir à la Brasserie Georges. Gérard Collomb avait l'air moins désappointé et plus fringant que le dimanche précédent. Alors que les résultats de Millon auraient dû le combler d'aise, il faisait triste mine pendant qu'on lui communiquait chiffres et estimations. Sans doute le stress lui avait-il fait perdre de sa lucidité. Mardi soir, il semblait ragaillardi. La table où on a le plus rigolé était la seule table de "droite" qui réunissait autour de Patrick Bertrand, un "grand architecte" (si j'ose dire), un publicitaire de renom, le fondateur d'ECCO, un banquier et quelques femmes de la gauche 6ème.

Ça souriait beaucoup et même ça rigolait. Encore l'effet Mercier ; il n'aura pas menti, il a vraiment redonné le sourire à beaucoup de Lyonnais. Sauf à ses partisans.

 

Jamet qui, depuis quelques semaines, jouait les grands stratèges, avait vu sa tête grossir au point de rattraper son imposant tour de taille. Patatras, Mercier, " le candidat qui faisait sourire ", a chu parce que Jamet n'a pas su. Et ceux qui croyaient avoir découvert en celui-ci un nouveau Béraudier, se retrouvent aujourd'hui le bec dans l'eau et en veulent autant à Mercier qu'à son mentor qui, eux, gardent leur sinécure au Conseil Général.

Alors que les Mercier-Brothers (et sisters) jurent, mais un peu tard, qu'on ne les y prendra plus.

 

Alain Bideau, un des rares UDF à avoir sauvé sa peau, est aux anges non pas parce qu'il a filé le parfait amour avec Marie-Chantal Desbazeille (ça se gâterait de nouveau depuis dimanche soir) mais parce qu'il est grand-père depuis jeudi d'un petit Barthélémy.

 

Compte tenu des amis et alliés incontrôlables et inexpérimentés de Gérard Collomb, on est en droit de se demander si la victoire de ce dernier sera bénéfique à la Ville. Quoi qu'il en soit, réjouissons-nous puisque son arrivée à la Mairie va nous débarrasser de Marie-Chantal Desbazeille, de Fulchiron, de Fraysse, Flacher, Malher et quelques autres.

 

Réjouissons-nous également du regard qui sera désormais porté sur notre ville conservatrice et conséquemment ringarde, comme l'imaginaient les faiseurs d'opinion qui sévissent à Libé, au Monde, à Télérama et autres journaux bien-pensants. On peut également souhaiter que Lyon Capitale trouvera quelque grâce à notre ville trop souvent brocardée par des "journalistes" qui ressemblent à des ados en pleine crise d'acné, qui haïssent et rejettent tout ce qui ne pense pas comme eux.

 

Brèves de la soirée de dimanche : René Perrin et Jean-Yves Sècheresse confiaient dimanche soir qu'il avaient promis de monter à genoux jusqu'à la Basilique de Fourvière. Qu'ils nous passent un coup de fil lorsqu'ils tiendront leur promesse. Il faudra immortaliser par une photo. Millon aurait téléphoné à Dubernard en fin de soirée non pas pour le consoler mais pour le traiter d'enc.... C'est en tout cas ce qui se disait à l'UDF dimanche soir.

 

Je retrouve un billet égaré qui devait conclure ma chronique consacrée aux femmes.

"En cette semaine des femmes, comment ne pas avoir une pensée pour Madame Angèle, commère ambiguë qui fit les beaux jours du Progrès, pondant matin après matin ses potins grinçants. Elle n'a malheureusement pas été remplacée dans les colonnes de notre estimé confrère.

Ah ! Paraître dans "les potins d'Angèle" ! Même pour y être brocardé ! Quelle joie ! Quelle honneur ! Quelle délectation pour nos notables et notre people en mal de reconnaissance. S'il vous plaît, Monsieur Progrès, rendez-nous notre commère. Elle nous manque."

 

P.S. : Jean-Noël Gerphagnon, figure lyonnaise de la pub de ces 30 dernières années, nous a quittés brutalement, sans même nous dire au revoir. Brocardé pour son culot monstre et ses coups de bluff, il était adoré par ses équipes, ses clients et même par ses confrères qui connaissaient sa gentillesse bourrue. Tout le monde le croyait indestructible, lui aussi sans doute. C'est pourquoi il fonçait sans trop se soucier de sa santé.  

 

Pas étonnant que chez cet homme convivial et généreux, ce soit le cœur qui ait lâché.

Salut, Jean-No, on t'aimait bien, tu sais...

 

 

A suivre, Le bloc-net du 12 mars 2001

 

page suivante

 



 

Le café réchauffé c'est terminé

Cliquez ici