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P E O P L E ... p r e s s e

/ JUSTIN CALIXTE



15 juillet 2002

  

 

Le Petit Prince

 

« Dessine-moi un succès » rêvait Victor Bosh en proposant à la presse les premiers airs de sa nouvelle comédie musicale. Malheureusement, le petit héros de St Ex. qui n'a pas l'air de naître sous une bonne étoile ne décolle pas aussi vite que souhaité. Les réservations, comme les premières ventes de disques, n'ont rien à voir avec celles qui avaient précédé la première de « Notre-Dame de Paris ». Autre souci, Victor a du mal à trouver les doublures nécessaires au Petit Prince officiel qui ne peut pas, compte-tenu de son âge, se produire plus de deux soirs de suite sur scène.

 

Victor Bosh a intérêt à prier Notre-Dame qui lui fut, il y a deux ans, d'un grand secours. En attendant, vous pouvez vous offrir l'album (Mercury/Universal) la simplicité des orchestrations et la limpidité des voix changent des clichés sirupeux des précédents spectacles.

 

A écouter c'est sûr avant de voir... peut-être !

 

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La revanche de Tati

 

J'ai découvert Play Time de Tati en 1970 (je crois), au cinéma Astoria qui n'existe plus. L'accueil du public avait été glacial. J'avais adoré. C'est ce soir-là je crois, que j'ai compris que je ne serai jamais vraiment en phase avec les foules panurgiennes.

 

Je viens de le revoir, restauré avec amour grâce à Jérôme Deschamps (les Deschiens). Comment ce film a-t-il pu être un échec ? Et pourrir la fin de vie de Tati ? Je ne peux encore l'admettre, ni le pardonner. Peut-être l'explication vient-elle de l'extrême lucidité de Tati sur son temps comme sur celui qui allait suivre... Le miroir proposé par l'ex Monsieur Hulot était en effet, visionnaire et prophétique. Intelligent. Beau. Elégant. Drôle. C'était sans doute trop pour les balourds soixante-huitards hésitant entre Trotski et Mao pour les uns, Pompidou et Giscard pour les autres. C'est un vrai chef d'œuvre. Allez vite le voir. Emmenez vos amis. Et aimez ce film, je vous en conjure. Sinon, soyez gentils ne me lisez plus. Vous êtes trop nuls.

 

 

Enfin, moi, ce que j'en dis !

 

Justin Calixte

 

 

Sur ce, je prends mes quartiers d'été dans le Lubéron. J'en profiterai pour répondre la semaine prochaine aux nombreux mails que vous m'avez envoyés depuis 3 mois.

 

 

Chronique du 8 juillet

 


 

 

Le café réchauffé c'est terminé

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