Les humeurs de Justin
Calixte
Chronique satirique du 8 juillet 2002
Martine démissionnaire ?
Martine Roure
pourrait bien être amenée à démissionner. Voilà une femme qui passe son
temps à faire des discours (médiocres sur la forme je vous le concède mais
courageux sur le fond) sur les sans-papiers et autres sans-abri. Or, elle
vient une nouvelle fois d'avaler chapeau et couleuvre à la suite de leur
expulsion manu-militari, avant de déclarer aux sans-papiers « d'aller se
faire voir ailleurs ».
Elle en est à
demander si elle sert à quelque chose à l'Hôtel de Ville. « La réponse
est dans la question », nous répétait sans cesse mon prof de français,
Gabriel Rosset, qui créa Notre-Dame des Sans-Abris lui, préférait
l'action au discours politicien, les trottoirs de la rue Sébastien Gryphe
aux salons dorés de l'Hôtel de Ville.
ä
Mea culpa
Contrairement à la
rumeur qui courait dans les alcôves du microcosme lyonnais, Sophie
Landrin, l'approximative localière du Monde, ne s'en irait
pas. J'ai donc eu tort de reprendre à mon compte ce qui n'était qu'un
bruit. J'ai eu également tort de me réjouir trop vite de voir les colonnes
du Monde, débarrassées de quelqu'un qui ne vérifie pas toujours ses
infos avant de les publier.
ä
Lyon la mal-aimée
Si je ne pense pas
grand bien du magazine économique et néanmoins confidentiel Acteurs de
l'Economie, pourquoi ne pas reconnaître le talent d'Olivier
Duran dont la chronique n'est jamais inintéressante. Dans la dernière
en date, il fait semblant de s'étonner du désamour dont souffre la Ville
de Lyon.
Il explique ce
manque d'amour par le fait que, non seulement, Lyon n'est pas aimante
(cela explique sans doute qu'elle n'attire pas, c'est de la physique pure)
mais qu'elle n'aime pas les siens. Y compris ses concitoyens qui lui ont
fait honneur ou l'ont servi fidèlement. Bref, cette ville au fond ne
s'aime pas.
S'il y a un psy dans
la salle, qu'il se lève : il a du pain sur la planche.
|