La
Tête dans le cirage (suite)
Les
tractations vont toujours bon train autour de La tête dans les nuages, ce réseau
de salles de jeux lancé en grandes pompes par Etienne Madelin avec
le parrainage d'Alain Prost en 1997.
L'enseigne
- en grande difficulté financière - a été placée en redressement
judiciaire. Du coup, sa succursale lyonnaise, installée au début de la rue
du Président Edouard Herriot (dans les anciens locaux de la cafétéria Petit
Pierre) fait l'objet de toutes les convoitises. Début 2000, Giorgio
Armani est pressenti pour installer une boutique ultra chic à la place
de la salle de jeux en perdition. Sans suite.
Depuis,
l'affaire a été reprise mais la société poursuit sa politique de
ferme-ture de centres non rentables, mal-gré des capitaux propres de 175
millions de francs. 23 centres étaient en activité en 1999. Il n'en
reste plus que 11 aujourd'hui. Et bientôt 10, si la représentation
lyonnaise tire sa révérence.
Aux dernières nouvelles, en effet, la
fermeture ne serait plus qu'une question de semaines ! Le concept de
salle de jeux « haut de gamme » ardemment défendu à l'époque
par Michel Forien, a donc fait long feu. « Ils étaient censés
attirer les cols blancs, mais en fin de compte il y avait plus de survet'
Lacoste que de costards cravates » assurent les mauvaises langues
du quartier.
C'est
l'enseigne Andaska (actionnaire de référence : Galeries
Lafayette) qui devrait hériter de cet emplacement de 1200 m2. Le spécialiste
de l'outdoor a ouvert sa première boutique à Paris-Bercy début 2001.
Terre, mer et montagne forment le triptyque de l'offre Andaska.
Avec une large gamme de produits plein air : Équipement, vêtement,
librairie, accessoires, voyages... L'enseigne se pose ainsi en concurrent
direct du Vieux Campeur. 25 ouvertures sont programmées en France
pour 2002.
A
suivre, loana : "Me faire ça, à moi, ta soeur !" ?
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