Charles Millon a–t-il joué à touche pipi ?

Qu'est-il venu faire dans cette galère ? C'est la question que tout Lyonnais sensé a du se poser en visionnant la dernière émission de Thierry Ardisson. Le patron de la Droite Libérale et Chrétienne au milieu de partouzeurs et d'actrices porno, c'était le retour de flammes assuré.

Du beau monde jeudi 19 juillet sur le plateau de « ça s'en va et ça revient » en prime time sur France 2. L'émission avait été enregistrée le 26 juin dernier. Pour débattre du sujet « L'été des couples », l'animateur-producteur le plus en vue du PAF avait, comme à son habitude, réuni autour de lui un cocktail explosif allant de la psycho-frigide Isabelle Alonso à l'écrivain-nymphomane Catherine Millet et son mateur de mari. Un peu plus loin, assis aux côtés du psy de service, un martien cravaté répondant au nom de Charles Millon...

Seule touche de fraîcheur dans cet univers ménopausé, la belle Clara Morgane, lauréate des Hot d'Or à Cannes. Mais Charly ne goûte pas de ce pain-là. Seul contre tous, l'ancien ministre de la défense se fait le chantre de la fidélité « parce que nous ne sommes pas des animaux ! ».

Entre-temps, chaque invité échange ses impressions sur le triolisme, les partouzes et autres futilités estivales. Ce qui fait enrager le très vertueux Charly qui menace de quitter le plateau : « J'ai été invité pour parler de la famille et du couple, pas pour causer partouze et échangisme hygiénique ! » gronde-t-il. Une attitude non sans panache mais qui fait passer Charly pour l'avocat pudibond des causes perdues.

Très habilement, Thierry Ardisson parvient à retourner l'ancien patron de la région qui s'est mis à dos le plateau et le public. Et l'animateur d'en-chaîner avec un reportage très déshabillé sur des bimbos échangistes, exhibant devant la caméra, leur peu d'atouts offerts par dame nature. Les scènes torrides se multiplient, à se faire exploser la braguette ! 

Totalement hermétique à ces démonstrations lu-briques, Charly se recroqueville sur son fauteuil sans oser mettre sa menace à exécution. « Arrêtez de jouer les sainte-nitouche. Vous-même, n'avez-vous jamais joué à touche pipi ? » lui lance Catherine Millet (ci-dessus en compagnie de son mari) qui enfonce le clou un peu plus tard : « Il y a certainement des partouzeurs parmi vos électeurs ! ». 

Et ça, Lyonpeople peut le confirmer !

A suivre, Les couacs du défilé du 14 juillet

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