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Ils sont partout sur les marches, dans tous les
recoins du palais du festival, sur les toiles
blanches, sur les plages, dans les palaces ou
dans les fêtes. Les Lyonnais ont envahi la fête
internationale du cinéma...
Avec un directeur artistique nommé Thierry
Frémaux, le festival de Cannes revendique
d'emblée son appartenance lyonnaise. Si le
directeur de l'Institut Lumière avait rendu
l'année dernière un bilan plutôt mitigé, il
semble s'être bien rattrapé pour cette 57ème
édition. Il paraît comme un coq en patte au
milieu de ses amies les stars. En effet, on l'a
surpris en train de tutoyer Quentin Tarentino
ou Tom Hanks. Bien entendu, il ne se
prive pas de taper la bise aux plus jolies
femmes (Cameron Diaz, Virginie Ledoyen,
...) de la planète cinéma.
Mais il est loin d'être le seul originaire de la
capitale des Gaules à s'occuper du bon
déroulement du festival. Et il doit se méfier
car la relève est belle et bien présente, avec
notamment une trentaine d'étudiants de l'EFAP
Lyon (dont la charmante Laetitia) qui
n'attendent qu'une seule chose : lui piquer sa
place ! La majeure partie des communicants de
demain gèrent la revue de presse du festival
sous la houlette de deux Lyonnais (encore !) :
Sébastien Umbert du magazine Short
et Stéphane Fulchiron (ex-Webcity).
On recense aussi parmi ces rhodaniens des
apprenties stars. En effet, depuis plus de douze
ans l'Adami propulse des comédiens en herbe à
Cannes. Cette année, ils étaient quatre jeunes
originaire de la région : Lolita Franchet,
Astrid de France, Myriam Boyer et Pierre
Louprajet. Ces derniers pouvaient compter
sur l'appui de parrains prestigieux comme
Michel Boujenah, Patrick Chesnay ou
bien encore Barbara Schultz. De plus,
cette année, l'association a mise en place une
opération speed dating permettant à ces jeunes
acteurs de rencontrer leurs futurs partenaires
de création.
Une fois reconnus au Panthéon du cinéma, ils
pourront compter bien sur l'appui du plus
chantant des photographes Mario Superstar.
Depuis près de vingt ans, il fait les belles
heures des archives télévisuelles puisqu'il se
trouve à l'origine de la grève des photographes
contre Isabelle Adjani. Et ils pourront
également rendre une petite visite à
Christian Drillien. Cet émigré lyonnais
bichonne les mains des stars dans la galerie du
Noga Hilton et compte parmi ses fidèles clientes
Sharon Stone ou Nathalie Baye !
Une petite suggestion pour l'année prochaine :
si on déplaçait la Croisette à Lyon ! Ce
n'est pas la belle Sandra qui dira le
contraire...
Arnaud Curt
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