Les
exilés
volontaires de la restauration lyonnaise !
La
mobilité géographique est une composante essentielle de toute réussite
professionnelle. Spécialement dans le secteur de la restauration. Et Lyon
n'échappe pas à la règle. Des aller-retours aux motifs très divers :
bougeotte incontrôlable, besoin de prendre l'air ou de se faire
oublier... A vous de décrypter...
Dès
les premiers rayons de soleil, les professionnels de la restauration
(ser-veurs, barmen...) prennent le chemin de la Côte d'Azur. Avec
Saint-Tropez en ligne de mire. Certains se coulent dans la peau dorée des
saisonniers ou reprennent des affaires en gérance (Olivier
Farissier et le Bains Blouch),
quand d'autres n'hésitent pas à monter des affaires sur place (Sol
e Luna de Sylvain Auclair).
Pour tout ce petit monde, rapatriement sanitaire dès les premiers jours
d'octobre.
Ce
même Sylvain (ci-contre), associé dans Le Millenium avec Serge
Navetta, a décidé de prolonger sa saison estivale par une escale à Saint
Martin. Objectif : ouvrir un établissement saisonnier dans ce paradis de la jet internationale.
Retour prévu en France pour les fêtes de Paques et le lancement de la
saison du Sol e Luna à Saint-Trop !
Resté à Lyon, Serge s'occupe
de gérer les affaires courantes du Millenium, en attendant de lui
trouver un repreneur. Plusieurs chefs lyonnais sont sur le coup (Jean-christophe
Ansanay de l'Auberge de l'Ile...).
Mais pas de toques étoilées à l'horizon contrairement aux affirmations
de certains plagiaires (à ne pas confondre avec les plagistes, autrement
plus sympathiques...) en mal de
sensationnalisme.
A
Villeurbanne, c'est toujours l'incertitude du côté de la bataille de
Stalingrad. Après deux ans de boue et de galères. Une guerre des tranchées
financière qui pourrait trouver très prochainement son épilogue. A la clé,
reddition totale des chefs de guerre alliés dans cette opération depuis un
an et abandon, pour certains d'entre eux, d'une part substantielle de
leurs possessions. Une cession pas plus chère payée qu'une boite de Ron-Ron !...
Armistice signé autour d'une table cubique dans les prochains jours.
Dans
cette période troublée, les regards sont également posés sur le Seven'th
à Gerland. Un établissement qui a défrayé la chronique début 2000 (voir
article).
Quand Jean-Michel Aulas
s'est associé à Isabelle Kébé,
propriétaire des lieux. Poussant dans le fossé, au passage, l'ancien
partenaire de la féline ! Le patron de l'OL endossait alors
une
nouvelle casquette, celle de restaurateur. Sa holding SCPS - dont il
est l'actionnaire majoritaire aux côtés de Bruno Bonnel
et Jérôme Seydoux - a
investi 8 MF dans le restaurant Seven'th at Argenson, « un véritable
ballon d'oxygène » si l'on en croit un certain journaliste (voir la revue de presse).
Situé
entre le siège de l'Olympique Lyonnais et le stade, cette vénérable
maison constituait une proie de choix pour JMA à qui les mauvaises langues
prêtent l'intention mégalo de vouloir acheter tout le quartier de
Gerland. Une hypothèse qui pourrait se concrétiser prochainement
puisqu'on murmure qu'Isabelle aurait revendu ses parts, laissant le bouillant
PDG du groupe CEGID seul maître à bord !
A
suivre, Muji
se fait hara-kiri...
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