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20 décembre 2004


Gérard Collomb cherche la lumière !



Le Trophée Evénement de la Fête des Lumières a été
décerné à la Fresque Lumière réalisée par  la Cité
de la création et François Schuiten

 

Le Monde, Libé, Le Progrès, les radios et même Lyon Cap y sont allés de leur critique de la dernière édition de la Fête des Lumières qui restera, dixit Le Monde "le plus mauvais souvenir de l'histoire de ce festival." A tel point que Gégé ne décolère pas contre son adjointe verte Pascale Bonniel Chalier, responsable de ce fiasco, et "les apparatchiks qui règnent sur notre culture" (Le Progrès) qui ont dévoyé cette fête religieuse et populaire... Petite revue de presse gratinée.

 

Le Monde : "Trop conceptuelle, l'édition 2004 de la Fête des Lumières restera le plus mauvais souvenir de l'histoire de ce festival."

 

Libération : "La Fête des Lumières n'a pas ébloui Lyon. Le travail d'artistes contemporain a largement pris le pas sur celui, plus monumental, des concepteurs éclairagistes."

 

20 Minutes : "Trop élitiste !"

 

Lyon Capitale : "La programmation privilégie manifestement les propositions minimalistes et conceptuelles au détriment du spectacle grand public, de la féerie lumineuse et des arts de la rue qui étaient privilégiés à l'origine."

 

Le Progrès : "A trop vouloir intellectualiser cette fête, le message devient inaudible et le spectacle de moindre qualité."

 

Face à ce déferlement de critiques, dans la rue, dans la presse, auprès de bon nombre de sponsors de cette fête, qu'avons-nous entendu ? Pascale Bonniel Chalier a d'abord classiquement cherché à justifier son action. Affirmant dans Le Progrès qu'il était difficile de se renouveler, que les délais étaient bien courts d'un 8 décembre à l'autre. Puis, au fil des interviews, le ton à changé. Elle a commencé à charger les artistes au lieu de se remettre en question. Pas joli joli ! Nous avons relevé :

 

Lyon Capitale : "Il y a eu un décalage entre ce que les artistes proposaient sur le papier et la réalisation."

 

20 Minutes : "Il faut bien dire que l'on s'est fait un peu avoir".

 

Lyon Capitale : "Il y a de l'arnaque, je suis prête à aller au contentieux."

 

Ce qui fait dire à l'un des artistes, dans Libération : "On se sent humilié".

 

La conclusion est claire : Gégé, si vous voulez retrouver la lumière, changez d'équipe !

 


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A suivre, Paul Satis, l'homme de Picardie
 

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