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lyonnais
Caroline Auclair - Le Progrès du 7 octobre 2003
Grand Prix de tennis de Lyon : 3,8 millions d'euros
C'est le montant du budget 2003 du Grand Prix de tennis de Lyon qui débute
ce matin au Palais des sports. Un tournoi dont le village de relations
publiques a, de loin, le plus fort potentiel dans la région.
Trois millions
huit d'euros, c'est le montant du budget 2003 du Grand Prix de Tennis de
Lyon (GPTL). A ses débuts en 1987, il était de 5 millions de francs (soit
762 250 euros). Elle est constituée pour l'essentiel par la billetterie
(35 %), par les droits divers dont ceux payés par les télévision (15 %).
Enfin, la moitié, soit 1,9 million d'euros, provient du sponsoring. Une
véritable manne pour le GPTL qui doit son succès tant à la présence de
joueurs internationaux qu'à son village de relations publiques. « La
force du tournoi repose sur sa crédibilité sportive puisque le Grand-Prix
est avant tout un succès populaire avec 60 000 spectateurs sur la semaine
ainsi qu'un événement de relations publiques » explique Gilles
Moretton, le directeur du tournoi.
Tout au long de la
semaine, on croise aussi bien le Tout-Lyon que des patrons parisiens, des
joueurs de l'Olympique Lyonnais, des journalistes tous médias confondus et
ce, quel que soit le plateau de joueurs présents. Dans une ambiance
parfois décalée : tandis que deux joueurs s'affrontent sur le court,
fourchettes et couteaux s'animent, quelques yeux balaient de façon furtive
les écrans qui rediffusent le match, parfois dans une indifférence quasi
générale.
« Enormément
d'affaires se concluent pendant la semaine du Grand-Prix » confirme
Marie Roussille, la directrice des relations publiques d'Occade Sport,
la société organisatrice de l'événement. Ainsi, pour tout visiteur muni du
fameux sésame, le petit carton rectangulaire estampillé « accès village »,
le monde politique, économique, sportif et même culturel devient
accessible. Car au village, il faut se montrer. Cette semaine, trois cents
entreprises régionales, nationales et internationales s'apprêtent à
inviter leurs meilleurs et leur futurs clients.
Gilles Moretton l'a
compris depuis la création du Grand-Prix, en 1987, en jouant dès la
première année la carte VIP. Car pour une entreprise, la présence durant
les sept jours du Grand-Prix coûte cher. Quatre grands sponsors ont le
statut des sponsors principaux : Béghin-Say, la banque Rhône-Alpes,
Perrier et Peugeot. Ces derniers sont présents sur le court,
disposent de grands espaces réceptifs au sein du village. Bref, sont
visibles partout et surtout lors des retransmissions télévisées.
Au village, cur du
réacteur, vingt-neuf entreprises disposent de leur propre espace, dont Le
Progrès, partenaire « historique » de l'événement. Chacune dispose d'un
site personnalisé d'environ 40 mètres carrés avec une loge de vingt-sept
personnes. La location de la surface coûte aux alentours de 34 000 euros,
somme à laquelle il faut ajouter la restauration, et le champagne, qui
coule à flots pendant toute la semaine.
Parmi les
alternatives moins coûteuses, l'adhésion au Club VIP. L'entreprise peut
recevoir au sein d'un espace où est dressée sa table personnalisée et
disposer de places pour ses clients au sein de la tribune VIP. Une table
pour six personnes, billets compris, permettant de recevoir soixante douze
clients en sept jours coûte 14 000 euros. La formule la moins chère reste
la loge de quatre places, inédite cette année, proposée à 3 510 euros. Ou
encore l'achat de places VIP, que l'on peut acquérir à la carte, un
forfait comprenant accès village, place et parking et repas pour un prix
oscillant entre 168 et 206 euros.
A
suivre, La Dombes en folie
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