Saint
Valentin
Mufleries et petits crimes de février...
Marie Roussille, 46 ans, Occade
Sport et ...
Celui qui traite la femme comme une
moins que rien.
« On
ne m'a jamais rien fait de terrible ce
jour-là ! » répond-elle aux
questions saugrenues d'un chroniqueur
en mal de sensationnalisme. Elle juge
en outre que la Saint Valentin « c'est
bien biquet pour les jeunes et les
vieux amoureux mais que c'est
une trop grosse entreprise
commerciale ». Pour autant « ce
n'est pas parce qu'elle ne se sent pas
concernée qu'il ne faut pas aimer ».
Elle aime voir le cur des jeunes
filles s'emballer à l'approche de
cette fête et, avec tendresse, défend
son utilité : « Si cela peut
permettre aux femmes d'exister, ou
qu'elles ne soient pas traitées comme
des moins que rien ». Romantique
tendance féline, elle voudrait que
« l'homme déclare son amour tous les
jours ».
Béatrice Collin, 32 ans, décoratrice
florale et...
Celui qui l'emmène en séminaire.
La
Saint Valentin dans son métier
représente une très grosse période de
travail, avec son lot de disputes et
de stress. A la même époque, Béatrice
se voit dans l'obligation d'assister à
un salon professionnel avec son
amoureux. A charge pour lui de
s'occuper des billets à destination de
ce charmant pays qu'est l'Allemagne,
lieu du séminaire. Elle lui en veut un
petit peu, car il n'a même pas songé à
lui fêter l'événement des amoureux.
Mais c'est normal car inhérent à leur
travail.
Dans l'avion, l'accent des
hôtesses finit par la préoccuper, « car
pas vraiment gothique ». Il avait
tout prévu « l'homme de sa vie ».
En lieu et place de Francfort, il
l'emmène à Venise.
Françoise Petit, 53 ans, journaliste
et...
Celui qui loupa la plus belle pour
aller danser.
Le
journal intime de Françoise Petit
raconte que la vie la sépara de son
premier amour. Elle le retrouva 20
plus tard grâce aux hasards de
l'existence, une autre époque, une
autre ville. Il vivent ensemble 6 ans
mais se séparent à nouveau, chacun
repartant retrouver son lot de
solitude. Quelques années passèrent et
le destin leur offrit à nouveau une
chance.
Durant 6 mois les passions
tumultueuses de ce couple se firent en
cachette car cette fois-ci, lui
n'était pas « libre ». Le jour
de la Saint Valentin, elle fit tout ce
qui était en son pouvoir pour être
irrésistible. « J'avais préparé un
truc d'enfer, coiffeur ongle etc. 15
jours dans l'attente de ce dîner
furent tout simplement épuisantes ! ».
Mais il n'appela jamais. Sur fond
télé, en pyjama pilou-pilou, notre
Bridget régionale dîna :purée
Mousseline et Champagne. Elle aurait
tant aimé qu'il débarque pour la
surprendre en « pleine
déconfiture et me trouver belle dans
ma douleur ».
Isabelle Kébé, 39 ans, directrice de
l'agence
Kesaco
et...
Celui qui ment effrontément.
Il
passe la voir pour lui expliquer que
du fait de sa charge de travail, il ne
pourra pas être à ses côtés ce soir de
Saint Valentin. Et comme le business
man a toujours l'assurance qui inspire
la confiance, elle le croit et décide
de « se faire une soirée filles ».
Sauf que... elle l'apercevra au bras
d'une autre à la sortie d'un
restaurant. Elle ne cède pas à
l'hystérie et lui concocte le
lendemain une « explication de
texte » dont il doit - supposition
journalistique - encore se souvenir...
Catherine Ricard, 39 ans, CGPME et ...
Celui qui la flatte.
Elle
déteste mon rédacteur en chef et son
sujet « à la con ! ». Elle
affirme qu'à la rédaction de
Lyonpeople.com on est « vraiment
très attaqués » et après annonce
du sujet se déclare navrée par la « machine
commerciale que représente cette fête ».
Elle n'a
rien à rajouter mais est tout de même
flattée que l'on ait pensé à elle...
Un grand merci à vous toutes mesdames
qui avez accepté de lever un coin du
voile de votre vie privée...
Quant à celles qui n'ont pas souhaité
répondre...
...par
gène : Jacqueline Buf, directrice du Théâtre Tête d'Or, plus à l'aise sur les planches que
dans la vraie vie !
...par incorrection : Laurence Renaudin, attachée de presse, qui
a
sans doute omis de régler sa facture
de téléphone...
...par fierté : Anne-Marie Comparini, Présidente du Conseil
Régional, malgré un harcèlement
soutenu !
...par coquetterie :
Christina Rey (Avance Organisation) et
Eloïse Legaly (Eurotaxi Média) qui se sont
lâchement débinées malgré leurs
promesses !
...par excès de zèle :
Sandrine Frih (Ville de Lyon),
continuellement en « réunion »...
...par snobisme : Françoise
Rey, directrice de la communication
des subsistances, trop préoccupée par
les menaces de guerre en Irak !
...on les aime aussi pour ça !
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