A
l'occasion de la traditionnelle cérémonie des
vux à la presse, sous les lambris de l'hôtel
de ville, Raymond Barre n'a pu résister à la tentation de jouer sur son registre
favori : le maître d'école.
Après quelques
débuts laborieux, l'ancien premier ministre
a retrouvé sa verve habituelle et décoché quelques
flèches en direction des journalistes. Tout
heureux d'avoir déjoué les macabres pronostics
de nos confrères qui, en 1995, l'avaient donné
agonisant voire carrément raide avant la fin
de son mandat, il a conclu son intervention
en abordant un domaine dont on ne l'aurait pas
cru familier... une leçon de choses en quelque
sorte.
Interrogé
sur les récentes déclarations de Michel
Mercier définissant les règles du second
tour vis à vis de Charles
Millon, le maire de Lyon a glissé sous l'il
indiscret des caméras de TLM
et France 3 : Le désistement
c'est en faveur de quelqu'un... le retrait c'est
le retrait ! Coitus interruptus !...
Un mode de contraception qui a apparemment toujours
cours du côté de Thizy (la première boîte de
Durex
est annoncée pour 2002 !). A ceux qui pensaient
qu'il avait définitivement rangé son engin au
rayon des accessoires, Raymond Barre a prouvé
qu'il était encore branché sur la pacotille.
En cela, il ne fait d'ailleurs que perpétuer
une tradition radicale et bien lyonnaise...