Le
trip lyonnais des firemen
Jeudi
21 mars 2002
Arrivés
le matin même sur le tarmac de Roissy,
les « fire men » sont
directement transférés à Lyon à bord
d'un TGV. Pas le temps de souffler !
Les vignes et les pressoirs de Romanèche-Thorins
n'attendent pas.
13h30
- Romanèche-Thorins
A
l'invitation de Georges Duboeuf, visite
et déjeuner au Hameau du vin. Le pape du
Beaujoalis se voit remettre une plaque
commémorative par Michael Canty, chef du
bataillon 57.
Discours
de bienvenue et intronisation dans la
confrérie des Compagnons du Beaujolais.
Et glou, et glou, et glou...
19h
- Convoi militaire
Les
véhicules du Musée des pompiers
de la Duchère stationnent devant le Sofitel.
Au volant des sapeurs lyonnais prêts à
embarquer leurs collègues américains sur
des camions de légende. Séance photo
interminable devant des badauds croyant
vivre en direct le tournage d'un film
historique.
C'est
le seul bémol qu'on peut apporter (car
l'organisation d'Henri Ducret a
été parfaite) Dommage que l'événement
n'ait pas été plus médiatisé afin de
permettre aux Lyonnais de venir applaudir
les héros du 11 septembre. En leur
offrant un véritable hommage populaire...
Le
convoi encadré par des motards de la
Police Nationale s'engage sur la place
Bellecour dans un concert de sirènes et
de klaxons. Avant de rejoindre les quais
de Saône jusqu'à Collonges au Mont
d'Or. Fred Dufour et Geoffray
réquisitionnés avec leur pot de yaourt
tout neuf ont l'insigne honneur de faire
la voiture-balai. Un ustensile dont ils ne
sont apparemment pas familiers...
Primatiale
Saint Jean, basilique de Fourvière,
Palais de Justice... La ville lumière
s'expose aux regards des pompiers
new-yorkais.
Petit
passage devant le restaurant « Un
singe en Hiver » pour la plus
grande joie des patrons Steph et JB
qui, installés sur le pas de la
porte, voient pour la première fois de
leur vie des Yankees en chair et en os.
« Cela me change de la Grande
Vadrouille ! » soupire gros
Steph les narines dilatées par l'émotion...
20h
- Dîner de gala
Les
membres du comité d'honneur et leurs
invités ont déjà investi l'Abbaye de
Collonges de Paul Bocuse. Ce
dernier, en grand uniforme et en grande
forme, accueille ses hôtes sur le perron
de sa maison.
Au
menu, apéro-cocktail puis dîner dans la
grande salle, au son du limonaire.
rapidement transformé en studio photo
improvisé. Monsieur Paul multiplie les
facéties à la plus grande joie des
« grands enfants » américains.
Les
épouses sont aux anges. Paul Bocuse
aussi.
Les
gendarmes de Saint-Tropez sont, eux aussi,
de la fête !
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