Gentlemen du LOU à l'honneur
De
notre correspondant Mehdi
Le 16 juin dernier l'équipe du LOU
remportait le bouclier du championnat
de Fédéral 1 (3ème
division), propulsant le rugby
lyonnais près des hautes sphères de
son cousin footballistique. La volonté
du club de revenir à son plus haut
niveau lui permet donc aujourd'hui
d'atteindre l' Elite 2 professionnel,
pool dans laquelle les joueurs de Jean
Henri Tubert rencontreront 15 équipes
tels que Toulon ou Brive. Le club
centenaire viendra se mesurer aux
« grands » du rugby rejoignant ainsi
le cercle des 32 équipes du plus haut
niveau français. (Elite 1 et Elite 2).
Autour
de cette équipe, les joueurs du comité
de la région Rhône alpes se sont
révélés pendant l'année comme un
groupe cohérent de « copains d'abord »
et ceci malgré de nombreuses arrivées
ces deux dernières années et une
complète restructuration du club.
La
direction du LOU autour de
Jacky Cadario et de
Jean-Jacques Vignon (sans oublier
Jean Pesson qui uvre en
coulisses) a réalisé un vieux rêve du
club : revenir en Elite 2 en restant
dans l'esprit du sport des
gentilshommes voyous, sans en appeler
aux mercenaires sportifs d'usage. La
recette s'est révélée réussie lorsque
le club a vu s'épanouir dans l'équipe
une véritable aventure humaine forte
d'une homogénéité de génération.
En
ce qui concerne l'encadrement
technique on peut en outre parler de
la succès story pour l'entraîneur de
l'équipe, Jean Henri Tubert (au
centre), qui prend sa revanche au
terme de sa 2ème année
d'entraînement d'une équipe senior.
Connu pour avoir contribué à
l'émergence d'une véritable école de
rugby à Villeurbanne, l'entraîneur
lyonnais avait pris les commandes du
team de Bourgoin (Elite 1) l'année
dernière et suite à une
incompatibilité d'humeur avait fait
les frais d'une crise entre les
joueurs, l'encadrement technique et le
comité dirigeants, et s'était vu
sacrifier sur l'autel de la paix
sociale.
Le
club lyonnais vit donc une double
réussite récompensée jeudi dernier par
la Ville de Lyon : une forte image
humaine et un projet économique
d'envergure (2 millions d'Euros en
2003 grâce à l'arrivée de nouveaux
sponsors comme
Mingat,
APICIL) sans
sacrifier ses valeurs essentielles.
Victoire donc pour l'équipe des
joueurs, pour les dirigeants du club
et victoire pour la mairie de Lyon qui
en prenant le pari de croire en une
équipe lyonnaise réussi son pari...
La
cérémonie de remise de la médaille de
la ville, orchestrée par Thierry
Braillard, en est le meilleur
témoignage.
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