P E O P L E ... n e w s
/ DERNIERE MINUTE


1er juillet 2002

 

Gentlemen du LOU à l'honneur 

 


De notre correspondant Mehdi
 

Le 16 juin dernier l'équipe du LOU remportait le bouclier du championnat de Fédéral 1 (3ème division), propulsant le rugby lyonnais près des hautes sphères de son cousin footballistique. La volonté du club de revenir à son plus haut niveau lui permet donc aujourd'hui d'atteindre l' Elite 2 professionnel, pool dans laquelle les joueurs de Jean Henri Tubert rencontreront 15 équipes tels que Toulon ou Brive. Le club centenaire viendra se mesurer aux « grands » du rugby rejoignant ainsi le cercle des 32 équipes du plus haut niveau français. (Elite 1 et Elite 2).

 

Autour de cette équipe, les joueurs du comité de la région Rhône alpes se sont révélés pendant l'année comme un groupe cohérent de « copains d'abord » et ceci malgré de nombreuses arrivées ces deux dernières années et une complète restructuration du club.

 

La direction du LOU autour de Jacky Cadario et de Jean-Jacques Vignon (sans oublier Jean Pesson qui œuvre en coulisses) a réalisé un vieux rêve du club : revenir en Elite 2 en restant dans l'esprit du sport des gentilshommes voyous, sans en appeler aux mercenaires sportifs d'usage. La recette s'est révélée réussie lorsque le club a vu s'épanouir dans l'équipe une véritable aventure humaine forte d'une homogénéité de génération.

 

En ce qui concerne l'encadrement technique on peut en outre parler de la succès story pour l'entraîneur de l'équipe, Jean Henri Tubert (au centre), qui prend sa revanche au terme de sa 2ème année d'entraînement d'une équipe senior.

 

Connu pour avoir contribué à l'émergence d'une véritable école de rugby à Villeurbanne, l'entraîneur lyonnais avait pris les commandes du team de Bourgoin (Elite 1) l'année dernière et suite à une incompatibilité d'humeur avait fait les frais d'une crise entre les joueurs, l'encadrement technique et le comité dirigeants, et s'était vu sacrifier sur l'autel de la paix sociale.

 

Le club lyonnais vit donc une double réussite récompensée jeudi dernier par la Ville de Lyon : une forte image humaine et un projet économique d'envergure (2 millions d'Euros en 2003 grâce à l'arrivée de nouveaux sponsors comme Mingat, APICIL) sans sacrifier ses valeurs essentielles.

 

Victoire donc pour l'équipe des joueurs, pour les dirigeants du club et victoire pour la mairie de Lyon qui en prenant le pari de croire en une équipe lyonnaise réussi son pari...

 

La cérémonie de remise de la médaille de la ville, orchestrée par Thierry Braillard, en est le meilleur témoignage.
 


Réagir à
cet article

 

 

A suivre, Millon à l'Elysée ?
 

Page suivante

 


Le café réchauffé c'est terminé !

Cliquez ici