cocktail de la fête nationale du 14 juillet 2002 sur Lyon people

Allons enfants à la party !

Par François-Xavier du Vigier

Vendredi 12 juillet a eu lieu le traditionnel cocktail de la fête nationale du 14 juillet, donnée à la préfecture du Rhône. Tous les élus de la région étaient invités, des personnalités, mais la vraie star de la soirée, c'était le buffet.

Monsieur le préfet de région Michel Besse et le président du Conseil Général du Rhône Michel Mercier, ont donné leur "Garden Party" annuelle du 14 juillet. Pour cette occasion, les petits plats ont étés mis dans les grands salons.

Les élus et personnalités de la région ont pu voir un Michel Mercier très mobile, passant d'une pièce à l'autre en serrant autant de mains que possible, avec aux lèvres le plus chaleureux des sourires.

Ils ont peut-être aussi remarqué la présence du préfet Besse, beaucoup plus discret que les agents des Renseignements Généraux qui arpentaient les parquets en tous sens, sans oser toucher aux petits fours.

Dommage pour eux, car le buffet, gigantesque, a fait forte impression, notamment sur les maires et conseillers municipaux des communes rurales, venus beaucoup plus nombreux que les huiles lyonnaises, étrangement absentes ce soir là.

A peu près trois cent personnes se disputaient âprement l'accès aux tables, et tentaient de coincer dans les coins les serveurs qui passaient les plateaux. Saisies au vol, voici quelques "brèves de buffet" échangées entre les convives anonymes et les élus d'importance.

D'une invitée : " La prochaine fois que tu vois passer un plateau de boudins aux pommes, tu m'appelles..."
Une autre : " Je cherche la fille qui porte les crevettes à l'aneth."
Un élus à un autre : " Eh ! Gérard ! T'as vu la taille des homards ?"
Un maire, abonné à cette célébration gastronomique : " Une année, on a eu un poisson grand comme la table, mais là, on était beaucoup plus nombreux..."
Enfin, un couple d'élus : " C'est des oeufs de cailles ?" "Non, c'est des oeufs de poules naines."

Inutile d'enfoncer le clou, nous sommes bel et bien en France, et surtout à Lyon, la bonne bouffe a relégué la politique, pour une soirée, au rang du dernier sujet de préoccupation de nos chers élus. Grâce en soit rendue au miraculeux chef cuisinier du Conseil Général du Rhône, l'unique Pier Berlioz.