Un bal très haute-couture
Photos © Olivia Perradin
De notre correspondant Arnaud Curt
Seize ans après l'inoubliable bal au
château de Lacroix-Laval, la Biennale
de la danse en collaboration avec
Prisme International Europe restitue
l'ambiance féerique du film de
Cocteau « La belle et la bête »
aux Subsistances. Guy Darmet et
Jacques Marcout nous promettent
pour le 18 septembre une fête magique
et très stylée. Voici un aperçu des
créations proposées par des couturiers
lyonnais pour l'événement...
Le créateur de bijoux Christian
Buret a imaginé la belle avec une
robé fourreau sur lequel est greffé un
fil perlé de résine agrémentée de
plumes. Ce Lyonnais qui travaille en
collaboration avec Christian
Lacroix ou Paco Rabanne a
inventé cette matière adaptable sur
n'importe quelle base de tissus.
Eric Charbon présente ce
tableau vivant de la belle et la bête
à titre posthume. En effet, ses
créations avaient servi pour le
premier bal, il y a seize ans. Ce
travail se veut avant tout un hommage
à Cocteau et symbolise le corps à
corps entre la belle et la bête.
Frederic Alzara propose une
robe de soirée pour la belle
agrémentée de tulles, ruban et satin
bleue ciel. Installé depuis dix ans à
Lyon, il se spécialise dans les
créations pour les mariées et les
cocktails.
Nul besoin de présenter Max Chaoul,
à qui la dernière édition du bal a
laissé un souvenir « impérissable ».
Il a imaginé « une belle plus
romantique et plus féline » et
l'assimile « à un papillon qui prend
son envol » et rajoute « le
déguisement est une fête !»
Une création tout en rouge de
Nicolas Fafiotte qui a voulu
symboliser la désintégration d'une
rose rouge. Le couturier tenait à
montrer « la passion entre la belle et
la bête » à travers cette symbiose de
satin, cuir, mousselines et de
cristaux. Mais comme chaque femme est
unique, il étudiera les souhaits de
chaque participant au cas par cas.
Jérôme Dillinger (poulain de
Gisèle Lombard) a imaginé la belle
en femme active du 21ème
siècle, « elle ne doit plus être la
jeune fille innocente de l'univers
Disney car si elle a réussi à dompter
la bête, elle exerce forcément une
forme de séduction ». Le mélange
de matière de sa robe est plein de
sous-entendu avec un bustier en
alliage de cuir et de mousseline.
Bal « La Belle et la Bête »
Samedi 18 septembre aux Subsistances
Entrée : 25
Renseignements et réservations auprès
de Prisme International
04 72 71 01 01
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