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14 juin 2004

 

 Un bal très haute-couture



Photos © Olivia Perradin
 

De notre correspondant Arnaud Curt

 

Seize ans après l'inoubliable bal au château de Lacroix-Laval, la Biennale de la danse en collaboration avec Prisme International Europe restitue l'ambiance féerique du film de Cocteau « La belle et la bête » aux Subsistances. Guy Darmet et Jacques Marcout nous promettent pour le 18 septembre une fête magique et très stylée. Voici un aperçu des créations proposées par des couturiers lyonnais pour l'événement...


Le créateur de bijoux Christian Buret a imaginé la belle avec une robé fourreau sur lequel est greffé un fil perlé de résine agrémentée de plumes. Ce Lyonnais qui travaille en collaboration avec Christian Lacroix ou Paco Rabanne a inventé cette matière adaptable sur n'importe quelle base de tissus.


Eric Charbon présente ce tableau vivant de la belle et la bête à titre posthume. En effet, ses créations avaient servi pour le premier bal, il y a seize ans. Ce travail se veut avant tout un hommage à Cocteau et symbolise le corps à corps entre la belle et la bête.


 

Frederic Alzara propose une robe de soirée pour la belle agrémentée de tulles, ruban et satin bleue ciel. Installé depuis dix ans à Lyon, il se spécialise dans les créations pour les mariées et les cocktails.

 

Nul besoin de présenter Max Chaoul, à qui la dernière édition du bal a laissé un souvenir « impérissable ». Il a imaginé « une belle plus romantique et plus féline » et l'assimile « à un papillon qui prend son envol » et rajoute « le déguisement est une fête !»


 

Une création tout en rouge de Nicolas Fafiotte qui a voulu symboliser la désintégration d'une rose rouge. Le couturier tenait à montrer « la passion entre la belle et la bête » à travers cette symbiose de satin, cuir, mousselines et de cristaux. Mais comme chaque femme est unique, il étudiera les souhaits de chaque participant au cas par cas.


 

Jérôme Dillinger (poulain de Gisèle Lombard) a imaginé la belle en femme active du 21ème siècle, « elle ne doit plus être la jeune fille innocente de l'univers Disney car si elle a réussi à dompter la bête, elle exerce forcément une forme de séduction ». Le mélange de matière de sa robe est plein de sous-entendu avec un bustier en alliage de cuir et de mousseline.

 

Bal « La Belle et la Bête »

Samedi 18 septembre aux Subsistances

Entrée : 25 €

Renseignements et réservations auprès de Prisme International

04 72 71 01 01

 


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A suivre, Cœurs de Gones et cie 2004
 

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