Manif
très chic pour les patrons lyonnais
De
notre correspondant Marc
Polisson
Echarpe
blanche (à la Delon), costards 3 pièces-cuisine, pipes et cigares aux lèvres...
ils étaient près de 800, jeudi 31 mai, à battre le pavé lyonnais à
l'appel de la CGPME. Côté déco, les petits patrons nous ont montré
qu'ils n'avaient rien à envier aux poids lourds du Medef...
En
ces temps ensoleillés, qu'est-ce qui pouvait bien faire sortir les
patrons de leur fauteuil cuir et de leurs gonds ? Les 35 heures bien
sûr ! Même si elle satisfait les salariés des grandes entreprises
(nous les premiers, il y a peu), il faut bien reconnaître que la loi Aubry
représente un réel danger pour les petites unités.
Il serait donc de
bon ton de l'aménager pour ces dernières. Mais le bon sens et la
logique ne semblent guère avoir cour sous les lambris des ministères
parisiens. Gégé en a convenu, d'une certaine façon, en
recevant une délégation patronale conduite par François Turcas
(ci-dessus) dans les salons de l'hôtel de ville.
Chaque
corporation affichait fièrement ses couleurs. Non loin des métalos et
du BTP, la délégation de la restauration em-menée par Didier Rinck
(Brasserie Georges) et Roland Bernard avait fière allure. A leurs côtés, plus déter-minés
que jamais, Pierre Pelosse (Le Martini), Gérard Minard
(Le Concorde) et Alain Chartier (L'Entrecôte)
encadraient le minot de la bande, Manu Faucon (Brasserie des
Brotteaux), gambadant joyeusement parmi ses aînés ! Des
gastronomes très cuméniques qui avaient intégré dans leurs rangs Joël
Roques, franchisé Mac Donald !
Non
loin de là, on pouvait reconnaître Xavier Delouis (Callix),
Catherine et Pierre Ricard (Néoburo), Bertrand de Sainte Marie (ASL)
en compagnie de Yves-Marie Uhlrich, patron-maire d'Ecully.
L'avocat Amaury Nardone représentait les millonistes.
Tout ce
petit monde s'est rendu en cortège de la place des Terreaux à la Préfecture.
Une petite marche de trente minutes. Excellente pour l'embonpoint de ces
messieurs.
|