P E O P L E ... n e w s
/ BUSINESS NEWS


18 mars 2002

 

Frédérique Dussert en Lady Dior !

 

 

 

 

 

 










 

 

De notre correspondante Laure Delvigo

 

C'est au 87 rue du Président Edouard Herriot, que la mythique maison Dior, inaugurait il y a seulement deux ans sa somptueuse boutique. Au programme : Prêt-à-porter de luxe pour amazone éclectique, sacs street-chic et autres " selles " pour écuyère pas farouche.

 

Pas farouche, comme Frédérique Dussert, Directrice de la boutique Dior, réussissant l'audacieux pari de faire adopter la Galliano-attitude dans une métropole réputée " frileuse ". Après Londres et Genève, c'est à Lyon que Frédérique représente Christian Dior Couture, où se précipitent toutes les fashionnitas, avides de la " touch of fun " qu'elles ne trouveront pas ailleurs. Portrait d'une connaisseuse qui n'a pas froid aux yeux.


Issue de la chambre syndicale de la Haute couture à Paris, cette jeune styliste de formation a fait ses armes chez les plus grands comme Swarovski, Guy LarocheSonia Rykiel ou encore Cacharel, pour qui elle était responsable de la ligne femme, avant de se lancer dans le management.

Une initiative à bon escient, puisqu'elle entrera directement comme stagiaire manager chez Christian Dior, une enseigne du groupe LVMH, fort d'un CA de 12 539 millions d'euros, dont 350 millions d'euros uniquement pour Christian Dior Couture.


"Cependant, le prêt-à-porter n'est pas une valeur sûre à Lyon" affirme Frédérique, en voyant tour-à tour fermer Céline, Guy Laroche et dernièrement St Laurent à Lyon. " Il se démode beaucoup trop vite, certaines clientes sont déstabilisées par le style de John Galliano ; ici, elles recherchent l'accessoire original qui leur apportera "the touch of fun", comme le sac "selle" , grand favori des Lyonnaises.

Contrairement à ce qu'on aurait pu croire, la cliente Dior est plutôt branchée, active et jeune. " Vous traversez la rue et ça n'a plus rien à voir ! "  s'amuse à dire Frédérique, " l'accueil est aussi très important ". Mais on ne gère pas les boutiques Dior de la même façon, à travers le monde :" A Londres, il y a un brassage de population aux goûts excentriques, à Genève, on draine une clientèle internationale en effervescence, n'hésitant pas à adopter le total-look, c'est plus rare à Lyon. " nous confie Frédérique. " Il n'est cependant pas rare de voir arriver en été , des Saoudiens, lassés du Léman,  faire une razzia sur toute la boutique, escortés d'une dizaine de gardes du corps. "


Cette nostalgique des soirées londoniennes, déplore  que la seconde ville de France ne mette pas vraiment en avant la mode, afin " d'ouvrir les mentalités "." Heureusement,  de nouvelles initiatives comme le passage Thiaffait permettent  de donner un nouveau souffle à  Lyon ". " Il faut aussi faire vivre sa ville, beaucoup de gens achètent à Paris, alors qu'on trouve toutes les plus belles enseignes ici. " souligne à raison la souriante Frédérique, fervente adepte du Casino de Charbonnières où elle joue de temps à autre après un dîner à l'Opéra, " un lieu magique ", d'après Miss Dior.

En attendant, la boutique Dior, forte de son succès, ouvre un département joaillerie avec de superbes pièces designées par Victoire de Castellane, inaugurant par la même occasion la collection street-chic, lors d'un défilé le 28 mars prochain.

 

Avis aux élégantes urbaines, qui auront la chance d'être sur la guest-list.
 


Réagir à
cet article


 

A suivre, Gérard Vignat voit la vie en rose...

 

page suivante

 



 

 

 

Le café réchauffé c'est terminé !

Cliquez ici