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8 avril 2002

 

Béatrice Collin : la plus trendy des fleuristes lyonnaises

 

 

 

 

 

 











 

De notre correspondante Laure Delvigo

 

Reprenant la mythique boutique de Jacques Haffner, située au numéro 12 du quai St Antoine, Béatrice Collin  nous a reçu avec chaleur et élégance à l'image de ses compositions florales, dont la réputation n'est plus à faire.

 

Après une brillante carrière dans la mode, d'abord comme mannequin, puis comme styliste en lingerie bal-néaire, Béatrice inaugure à seu-lement 30 ans sa première boutique aux abords de Villeurbanne, puis s'installe sur le très chic cours Vitton en 1999.

 

Béatrice crée un espace sobre " fleurs et objets " au concept unique à Lyon, mêlant avec brio design et Art floral, qui n'est pas sans rappeler l'un des plus réputés salons parisiens " Maison et Objet ", puisque on y trouve les nouvelles tendances design et autres combinaisons modernes ; une identité propre à Béatrice Collin dans l'espace du 6ème comme dans la boutique Presqu'île.

 

Graphique, raffinée, luxueuse, on ne sait plus trouver d'adjectifs à cette nouvelle boutique aux tons écrus, si ce n'est qu'elle symbolise l'Art floral dans tout ce qu'il y a de plus beau. Chaque réalisation est une invitation au voyage : roses d'équateur, anthuriums luxuriants, lotus et orchidées lointaines, dont la modernité intemporelle se prête à merveille au style contemporain et design d'aujourd'hui.

 

Dans cet espace très minimaliste où une large place est faite au design, on trouve des vases aux lignes élancées, filiformes, " laissant loisir à la fleur de respirer ", explique Béatrice, privilégiant le linéaire à l'accumulation baroque, très prisée en fleuristerie traditionnelle. Une technique bien particulière effectuée par un travail de la fleur en volume, dans l'espace, la nouant, la tressant, créant ainsi un subtil mélange de couleurs ; Blancs et verts, puis tendance rose avec des arums pink ou orangée pour l'été.

 

Tendance que l'on retrouvera côté déco par des lampes colorées aux accents madrilènes avec les créations acidulées de Francesco Lujan ou Mathmos. Un clin d'œil Seventies, très en vogue actuellement, contrastant avec le design immaculé des créateurs belges ou danois, dont Béatrice se sent très proche par leur style épuré. Un style, dont la clientèle très " jeunes branchés " de la Presqu'île est très friande." Ils font réfléchir et sont totalement accrocs aux nouveaux designers, cela permet au concept d'évoluer par une nouvelle vision de la décoration, en volume et en couleurs. " nous confie Béatrice.

 

Et si le style de Béatrice Collin se veut résolument haut de gamme, il est cependant très abordable (on peut avoir une ravissante composition pour 12 euros et un objet déco variant de 8 à 800 euros et plus). Béatrice crée ainsi des décorations florales, en fonction de la personnalité du client. A contrario du " libre-service ", chaque bouquet est unique comme une oeuvre d'art. C'est pourquoi, elle a réussi à fidéliser une large clientèle, s'étendant jusqu'à la Suisse pour les particuliers. 

 

Grâce à ses très belles réalisations de caractère, certaines clientes d'Annecy ou Genève, marquent une pause, pendant une " journée shopping " pour la touche Béatrice Collin, qu'on ne trouve nulle part ailleurs." Une clientèle trendy, allant de l'étudiant au bourgeois qui ne se déplacent pas dans le 6ème. " s'amuse à dire Béatrice , qui souhaitait ouvrir depuis longtemps une boutique dans la Presqu'île. " Cependant, je tiens absolument à conserver la même image que dans le 6ème : une qualité de travail irréprochable et un produit nickel. " se plaît elle à dire.

 

Si gérer est très souvent un problème pour les créateurs, Béatrice a su l'éviter avec l'appui de son ami Marc Maysonnial, banquier de métier, s'occupant du management  et de la gestion de l'entreprise qui compte à présent dix employés :" La boutique doit être rentable, nous devons gérer les achats et les stocks, sachant qu'ils sont périssables, sans aliéner le côté créatif ", nous explique Marc, qui outre le fait de maîtriser les chiffres, maîtrise autant l'histoire de l'Art contemporain et du design. Un " plus " non négligeable pour ce duo gagnant à qui l'avenir sourit.

 

Des projets ? Malgré une carrière bien remplie, Béatrice semble intarissable de nouvelles découvertes. Cette chineuse d'objets graphiques aime aussi voyager dans les pays à la végétation luxuriante, afin de découvrir d'autres feuillages et autres végétaux ou en Europe du Nord pour dénicher de nouveaux designers dans les salons internationaux. 

 

Et si votre agenda ne vous laisse plus de place pour voyager, optez pour les huiles aromatiques " sexy night "ou " silent chic "pour les trendy, qui vous feront rêver Zen.
 


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A suivre, Renault joue aux petites voitures !

 

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