. P E O P L E ... n e w s
.

LES GENS
LE CARNET MONDAIN
BUSINESS NEWS
WEBCAMS
DERNIERE MINUTE
LES ARCHIVES

. P E O P L E ... s o r t i e
. LES EXPOS
LES SPECTACLES
AGENDA PEOPLE
VOYAGES ET WEEK-END
LES FETES
LE SHOPPING
. P E O P L E ... c l u b
.

ANNONCES

FORUM DE DISCUSSION

COURRIER  LECTEURS
OL PEOPLE
CORRESPONDANCE
MAILING LIST

. P E O P L E ... a n n u a i r e
. BARS & RESTAURANTS
CARNET D'ADRESSES
LYON LA NUIT
JOURNAUX PERIODIQUES
GUIDES DE LYON
. P E O P L E ... p r e s s e
.

REVUE DE PRESSE
LES RUMEURS

JUSTIN CALIXTE
INTERROGATOIRES KGB
LES GAGS

 

P E O P L E ... n e w s
/ LES GENS


 2 octobre 2000


Philippe Teissier dans les bras d'Hélène Segara

 

 

Après avoir bien bourlingué pendant 15 ans dans l'audiovisuel, l'animateur le plus people de Lyon monte à Paris pour s'occuper de la promo des productions Orlando.

 

Philippe Teissier a démarré sa carrière d'animateur radio à 17 ans dans une petite station qui n'existe plus, Radio Cristal. Il mêle plaisir et travail (bénévole) aux côtés de Laurent Natale (TLM) et de Pascal Auclair (aujourd'hui à Lyon Figaro).A son retour du service militaire, il remplace au pied levé un de ses amis décédé, à Radio Scoop. Au cours des 7 ans passés chez Scoop, il occupera successivement les postes d'animateur, de responsable programmation puis de directeur d'antenne. 

 

En parallèle, ses prestations télévisées sur TLM en compagnie de Christophe Gicquel le font connaître du grand public. Après avoir remis sa démission dans les mains de Daniel Pérez, il part rejoindre l'équipe de Ciel FM. Quand Patrick Deschamps revend la fréquence au groupe NRJ, Philippe se retrouve animateur de Rires et Chansons. Après un rapide passage sur l'antenne d'NRJ, Philippe Teissier avait trouvé ces deux dernières années en Chérie FM un espace plus adapté à ses goûts et à son grand âge... 

 

Ton départ à Paris est la concrétisa-tion profession-nelle de tes multiples contacts dans le show-biz. Comment es-tu rentré en contact avec ce milieu ?

Le hasard. A l'époque de Scoop, j'ai beaucoup voya-gé en Europe, en Italie, à Londres... répondant aux invitations des maisons de disques. A ces occasions, je suis allé voir énormément de concerts, après lesquels des cocktails, des dîners étaient organisés avec les artistes. J'ai fait petit à petit connaissance avec le milieu. 

 

Tu t'es lié d'amitié avec certains artistes ?

Tu sais, quand tu rencontres des jeunes chanteurs qui démarrent, le courrant peut passer très vite. Je me souviens de la première interview que Pascal Obispo a donnée se passait dans les studios de Radio Scoop. Il est arrivé tout timide avec sa guitare, l'entretien s'est super bien passé et très naturellement, on est ensuite allé dîner... on a terminé à 5h00 du matin dans une boîte qui s'appelait l'Odéon (aujourd'hui le Duplex NDLR). Ensuite ça s'est étendu à d'autres artistes. Les gens ont de la mémoire et savent qu'en ma compagnie, il n'y aura pas d'embrouille. Ils savent qu'en sortant avec moi, il n'y aura pas 25 photographes et qu'ils ne trouveront pas 300 fans à la sortie de la boîte. 

 

Quelle est ta recette pour que tout se passe bien ?

Je connais la ville comme ma poche. Je sais où je peux emmener Pierre Palmade, Hélène Segara... Ma force c'est que je sais aussi où il ne faut pas les emmener. Des gens comme Palmade, les 2 be 3, Bruel... quand ils parlent de Lyon, ils se souviennent qu'ils y ont passé des soirées exceptionnelles. A l'époque où Patrick Bruel cartonnait, je suis allé le chercher à son hôtel pour une virée. Après un début de soirée chahutée (son arrivée à l'Actuel a déclenché une émeute), on a trouvé refuge aux Ecossais, le pub de la place des Célestins à 5h du mat. Il s'est installé au piano et nous a chanté “ casser la voix ”. Il y avait trois pélos et deux tondus qui n'en revenaient pas ! Là encore, il l'a fait parce qu'il savait qu'il était en confiance. J'ai beaucoup d'autres anecdotes inracontables...

 

Avec les 2 be 3, ça devait être aussi du sport !

A l'époque où ils étaient au top, dès qu'ils étaient de passage à Lyon, on sortait. On partait en pleine nuit à fond dans le bateau du Fish piloté par Jean David.

 

Ta rencontre avec Hélène Segara s'est déroulée de la même façon ?

Je l'ai rencontrée plusieurs fois parce que j'ai la chance d'être très ami avec Orlando - le frère de Dalida - qui est son producteur. J'ai vu Hélène à l'époque de Notre Dame de Paris, elle venait d'avoir le rôle et j'ai dîné plusieurs fois à Paris en sa compagnie. Quand je suis allé voir le spectacle à Montréal, nous nous sommes revus et comme nous avions des amis en commun, on a vite sympathisé. Quand la troupe de Notre Dame est venue se produire à Lyon, Hélène m'a appelé et m'a dit : “ Philippe, je viens jouer à Lyon et j'aimerai bien qu'on se voie régulièrement car je ne connais pas la ville... ” Pendant son séjour lyonnais, on s'est vu souvent, on est allé prendre un verre, on est sorti, on est allé dîner au Caffé Milano ensemble et tout s'est très bien passé.

 

Est-ce la raison pour laquelle Orlando t'a choisi pour s'occuper d'elle ?

Non, c'est encore plus simple. Orlando travaillait depuis sept ans avec un assistant qui a décidé d'arrêter et lui a remis sa démission. Début septembre, Orlando m'appelle à Lyon et me dit : “ Philippe, voilà ce qui se passe. Je te propose le poste. Tu as deux jours pour me donner une bonne réponse. ”

 

Tu as hésité deux minutes ou bien tu n'as pas hésité une seconde ?

Dans ma tête, je n'ai pas hésité une seconde. Je me suis laissé une nuit de réflexion et le lendemain à 10h, j'ai appelé Orlando pour lui dire que c'était ok.

 

Tu passes du monde de la radio lyonnaise au monde du show-biz... ça représente un grand saut !

Ce n'est pas un grand saut. C'est une opportunité ! Je suis parti d'un constat très simple : j'ai 35 ans, je n'ai pas envie d'être encore animateur de radio dans dix ans. C'est une bonne occasion d'évoluer, de travailler auprès d'une artiste. C'est un cadeau exceptionnel ! Orlando gère encore tout le catalogue de Dalida, soit plusieurs centaines de chansons qui représentent un énorme patrimoine et il a besoin de quelqu'un de confiance pour s'occuper de ses artistes.

 

En quoi ton travail va t-il consister ?

Il s'agit d'un poste de coordinateur de promotion auprès des productions Orlando. Je vais travailler surtout avec Hélène Ségara, vérifier que tout va bien dans son agenda, à la fois en radio, en télévision... Cependant le seul décisionnaire en la matière reste Orlando.  Pour résumer où Hélène doit être, je serai !

 

Tu seras son chevalier servant, son chape-ron !

Pas son chevalier servant ! Simplement je serai là pour l'assister dans ses déplacements à Paris quand elle est en promo. En tournée, elle dispose de sa propre équipe. Je vais faire le tampon entre Hélène, Orlando et ses attachés de presse. Et comme Orlando est quelqu'un de très professionnel, il veut à tout instant avoir un œil sur son artiste. Pour le moment Hélène Ségara, c'est énorme et c'est la raison pour laquelle, je vais m'occuper essentiellement d'Hélène Ségara.

 

On dit du show-biz que c'est un milieu essentiel-lement superficiel. Ce sont des idées reçues ou est-ce la réalité ? 

C'est la réalité. Mais il est superficiel si tu veux qu'il soit superficiel. J'ai réussi à nouer dans ce métier des relations d'amitié avec des gens très connus, je ne dirai pas avec qui... mais ce sont de vraies amitiés !

 

As-tu suffisamment de garde fous pour résister à toutes les tentations qui sont monnaie courante dans ce milieu, la drogue, l'alcool, le sexe... (rires) On va retrouver un Philippe Teissier complètement défoncé...

Non, non, non ! Aucun problème ! Je ne suis pas quelqu'un d'excès. Tout le monde le sait à Lyon, je ne me drogue pas, je ne bois pas, un peu de champagne de temps en temps et c'est tout ! Il n'y a pas de raisons que ça change !
 


Réagir à
cet article

 

 

à suivre, Franck Béjat, du Moulin Rouge au Comité Saint Ex


page suivante

 



Chaque semaine recevez gratuitemant la newsletter de
Lyonpeople.com

Inscrivez-vous ci-dessous !

Votre Email: