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Wanted
Séverine du Peloux
De
notre correspondante Alexia
Encore
plus fort que « Perdu de Vue » ou
« Avis de Recherche », Lyonpeople a
retrouvé la chanteuse de La Marseillaise lors de
la cérémonie inaugurale des J.O d'Albertville
de 1992 !
Il
y a 8 ans de cela une jolie petite poupée s'élevait
dans le ciel d'Albertville en entonnant La
Marseillaise. Séverine Du Peloux, 12 ans,
connaissait alors son « quart d'heure de
gloire » comme le disait si bien Warhol.
Mais que reste-t-il de cette expérience
inoubliable ? Et qu'est devenue Séverine ?
Pour vous elle nous dit tout ...
 Séverine,
20 ans, est comme toutes les filles de son âge :
fraîche, la vie devant elle, des rêves et des
projets plein la tête... pourtant une chose la
distingue (outre ses magnifiques yeux verts) :
elle a chanté La Marseillaise en Mondiovision
devant des millions de téléspectateurs !
A
cet exercice-là, seules quelques stars de la
pointure de Céline Dion, s'y sont essayées.
De quoi vous donner les frissons. Et des frissons
Séverine en a encore lorsqu'elle évoque sa sélection
pour la cérémonie d'ouverture : « Pascal
Ortega avait été chargé par Philippe Découflé
(ndlr :créateur et maître d'uvre de la
cérémonie) de trouver un chanteur ou une
chanteuse en Haute-Savoie. Des castings ont été
organisés dans différents collèges de la région
et avec des copines on a tenté notre chance alors
qu'on ne connaissait même pas les paroles de La
Marseillaise ! ».
Une
erreur de jeunesse qui aurait pu lui coûter cher
mais Séverine est retenue avec 2 autres filles de
son âge.
 «
Pendant une semaine je faisais les allers-retours
entre Annecy et Albertville pour répéter. On était
à J-7 et Ph. Découflé devait choisir sa
chanteuse ».
Soufflé
Découflé lorsqu'il entend sa voix, elle
qui n'a jamais pris un seul cours de chant ! Après
tout s'enchaîne...
« Tout
s'est passé très vite. Un jour j'ai reçu
une lettre m'annonçant ma sélection. Ce fut la
surprise totale ! Je ne réalisais pas ce qui
m'arrivait ».
 Et
la voilà propulsée sur le devant de la scène le
soir de l'ouverture.
« Il
se passait 1 heure entre le début de la cérémonie
et le moment où je devais chanter. Je répétais
sans cesse les paroles de peur de les oublier ! »
Séverine a eu le trac de sa vie mais ne s'est
pas laissée impressionner lorsque François
Mitterrand l'accompagnait ,main dans la
main, jusqu'à la plate-forme qui l'élèverait
dans le ciel.
« Nous
devions suivre une ligne bleu au sol mais à un
moment il s'en est écarté. Tout en le ramenant
à moi je lui disais avec l'innocence et la naïveté
de mes 12 ans : un peu plus à gauche Mr Le
Président ! » Le comble pour un
socialiste !
 Si
aujourd'hui elle réalise et savoure pleinement
le caractère unique d'un tel évènement, elle
n'oublie pas les avantages et incon-vénients de
cette gloire d'un soir : «
J'ai été sollicitée par toutes les chaînes
et je trouvais cela amusant mais certains ne se
sont pas génés pour se servir de mon âge et de
ma naïveté en déformant mes propos par exemple. Une
journaliste a écrit que je trouvais les paroles
de La Marseillaise trop guerrières. Comment
aurais-je pu dire cela. Je ne comprenais même pas
ce que je chantais ! ».
Le
revers de la médaille !
 Séverine
chante
toujours mais pour le plaisir. Que ce soit lors de
karaokés (sa chanson favorite est « Stand
by Me ») entre amis, au sein d'un groupe
(les Jumping'Mushrooms) ou au détour d'une sélection
pour l'émission « Graines de Star »
... la musique fait partie intégrante de sa vie.
Mais elle ne cache pas ressentir ce petit
pincement au cur nostalgique lorsque retentit
l'air de La Marseillaise. « Cela ne m aurait
pas déplu de chanter pour la Coupe du Monde de
Football ».
A
quand une Séverine chanteuse officielle des
grandes rencontres sportives internationales ?
 On
aura beau chercher, cette Haut-Savoyarde du signe
du Gémeaux n'a pas son pareil.
Côté
pile, cette étudiante en 2ème année
à l'Ecole Française des Attachés de
Presse de Lyon rêve de fonder une famille
et de faire sa place dans la pub.
«
Pour l'instant j'essaye de toucher à tout
pour ensuite choisir ma voie dans le monde de la
communication ».
Côté
face, cette épicurienne née glisse sur les
opportunités que la vie lui offre comme sur les
pentes enneigées de La Clusaz. Elle adore le
snowboard. Toutefois l'appel du show-biz ne lui
déplairait pas. Sans doute son côté « people »
qui ressort !
Elle
est comme ça Séverine : un mélange de
simplicité et de générosité arrosé d'une
pointe de folie douce....
Enfin
cette Annécienne de souche adore Lyon, sa ville
d'adoption :
«
C'est une ville superbe et riche culturellement
parlant. Je regrette seulement le caractère un
peu froid parfois des Lyonnais. Ce n'est pas évident
de s'intégrer quand tu ne connais personne. »
En
tous cas si vous espérez la rencontrer faîtes un
détour par l'Ayers Rock (elle y
est toujours) et offrez-lui un Martini Bianco. Qui
sait, elle vous poussera peut-être la
chansonnette ?
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