Barth : « Je ne compte pas sortir du ring au premier KO ! »
Photo
© Jean-Luc Mège
Propos recueillis par Marc Polisson
Le retour de l'animateur Barth Ruzza a
constitué la plus grosse surprise de la rentrée radiophonique et fait gazouiller
le micro(cosme) local. Loin du strass parisien qui lui tendait encore les bras,
c'est dans sa ville natale qu'il a décidé de rebondir en prenant la direction
des programmes de Hits&Sport, la station de radio de Charles Couty et Laurent
Chabbat. Après un trimestre d'antenne sur le créneau fort disputé du morning,
Barth fait le point. Sans complaisance et sans langue de bois.
Que regrettez-vous le
plus depuis votre départ de Paris ?
Ce que je regrette le
plus ? C'est d'avoir été trahi par Christophe Sabot, le directeur général
d'Europe 2. D'ailleurs si il a des chaises dans son bureau c'est pour mieux
s'asseoir sur ses promesses. Il s'est comporté comme une girouette mais comme
toutes les girouettes avec le temps il va rouiller. Je garde en revanche un très
bon souvenir de Cauet.
Vous avez repris Hit &
Sport depuis 4 mois. Quelles sont vos premières impressions ?
Le gros problème quand tu
mets quelque chose en place tant au niveau des programmes qu'artistiquement,
c'est que tu as forcément l'impression de bien faire. Tout en manquant de recul.
Je ne vous donnerai donc mes impressions que fin janvier à la sortie des
sondages. L'expérience m'a rendu pragmatique !
Quels sont les premiers
retours en provenance de la bande FM lyonnaise ?
Si j'écoute les
professionnels de la radio lyonnaise, je n'ai aucune chance. Mais je tiens à
leur dire que s'ils croient que je compte sortir du ring au premier KO, ils se
trompent !
Comment voyez-vous
l'avenir ?
Dans un premier temps
remplir mon contrat : faire gagner 1 point à Hit & Sport d'ici le mois de
juillet. Pour la suite, la télé me passionne toujours autant. Il faut bien
reconnaître que le milieu des médias rend dépendant et j'ai besoin de ma dose !
Si jamais Hit & Sport
est un échec, que faites-vous ?
Envisager l'idée d'un
échec c'est déjà être vaincu, je n'y pense pas même si je suis un grand
angoissé.
Quand vous étiez parisien, vous reveniez souvent à Lyon. Pourquoi êtes-vous si
attaché à votre ville ?
D'abord pour ma fille et
mes proches ensuite pour l'OL, c'est pour moi deux formidables raisons d'être
heureux !
Où allez-vous passer
les fêtes de fin d'année ?
Surtout pas dans une boite
pseudo branchée dans laquelle j'arriverai avec un 4x4 entouré de belles filles
habillées toutes pareil.
Etes-vous croyant ?
Si aimer c'est croire,
alors je suis un grand croyant.
Que détestez-vous chez
la gent féminine ?
La médiocrité, les
wonderbras, l'absence de respect et l'égoïsme sans oublier « c fille ki dise je
t aime et ki te remplace dans la demi-heure »...
Et que préférez-vous ?
Qu'elle se promène chez
moi en grosses chaussettes de laine vêtue d'un de mes pulls qui lui va trop
large pour qu'ensuite je puisse sentir son odeur quand elle n'est plus là.
Selon vous, quelle est
la différence entre les hommes et les femmes ?
La pension légale ! (rires)
On vous a vu au cou
d'une charmante brune le mois dernier dans nos colonnes. Sentimentalement
parlant où en êtes-vous ?
Je suis un fou d'espoir
mais j'ai quand même l'impression que les histoires durent un temps mais les
chagrins d'amour durent toujours... mais je me soigne !
Doit-on en déduire que
vous êtes seul ?
Joker !
A suivre,
Bruno Gaccio: « Je suis l'homme le plus libre
de France ! »
|