Laurent Patris, le messie
d' Elixia
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Lionel Montagnier
De notre correspondante Olivia
Beaucoup d'entre vous connaissent déjà les clubs de remise en forme Elixia, mais
avez-vous déjà rencontré Laurent Patris ? A 41 ans cet homme tient la
forme d'un jeune homme de 20 ans (sans exagérations) et me reçoit dans l'une de
ses salles de sports. Entre rameurs et step, il nous raconte sa vie et son
parcours (presque) parfait !
Lorsqu'on parle d'Elixia, il faut voir un groupe
d'envergure internationale qui compte près d'une soixantaine de clubs dispersés
dans toute l'Europe. En cinq ans, ce jeune groupe a connu une ascension exemplaire.
Novice sur ce marché fort disputé, il a prouvé à ses concurrents qu'en dépit de
conditions défavorables, il était capable de prendre la place tant convoitée de
leader. Elixia a su par la qualité de ses prestations « haut de gamme »
se mettre sur un « cran au dessus » des autres clubs. Mais ce n'est pas sans un
réel investissement réalisé en amont que le groupe a réussi l'exploit. Il faut
savoir que derrière ce monstre du marché, plusieurs actionnaires anglais
assurent les investissements colossaux. On comprend mieux à présent pourquoi il
est l'un des rares à ne pas avoir « mis la clef sous la porte ».
Au centre des enjeux français se trouve un homme, Laurent
Patris, promu en juin 2004 directeur général France d'Elixia. Derrière la façade
angélique, évolue un personnage complexe dont l'ambition est de mener son
entreprise au sommet. Et ce, en dépit de certains concurrents qui, selon lui, « ternissent
l'image de la profession ».
Installé à Lyon en 1992, il effectue
son parcours professionnel dans le commerce et le marketing,
plus précisément chez Bongrain puis Lafuma, avant de considérer l'offre d'Elixia. C'est
là qu'un accord harmonieux s'opère
entre les deux parties : même philosophie, mêmes ambitions et mêmes enjeux...
Il est aujourd'hui considéré comme le messie du marché des
clubs de remise en forme sur la région. Laurent, alias « l'homme de la
situation » de part sa détermination et sa « niaque », tient à faire régner
trois mots d'ordre qui font de ce club sportif l'un des meilleurs en Europe :
« sport, bien-être, santé ». Une philosophie et une façon de penser qui
s'applique sur tout le territoire et au-delà de nos frontières. Cependant il
insiste très justement sur le fait que chaque club doit s'adapter au lieu et aux
mentalités où il s'implante.
Voilà pour ce qui est de la vie professionnelle de notre
homme. Derrière cette force de caractère et une carrière sans fautes, Laurent
cache un gros et vilain défaut. Accrochez-vous ça fait mal, Laurent est un
fervent supporter de Sochaux... No coment... Après une longue discussion pour tenter
de le remettre sur le droit chemin, il me répond que « ça reste mieux que
d'être supporter du PSG ou bien de l'OM » et ajoute à cela que « l'OL
arrive en deuxième position ». Je reste donc confiante quant à la
reconversion de cette âme perdue. Vous voyez, Laurent n'est pas si parfait qu'il
en à l'air.
Ce qui fait réellement le bonheur et la fierté de cet homme
est sa famille - et oui ce jeune papa vit en concubinage et élève deux petites
têtes blondes - l'une de 9 ans et le second de 18 mois. Pour le rencontrer vous
pouviez vous rendre chez Mimi en Europe, restaurant qu'il considérait
comme sa deuxième résidence avant son rachat. Depuis, Laurent déclare se sentir
orphelin et lance un avis de recherche pour trouver un nouveau QG. A bon
entendeur...
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